Publié le Mercredi 21 avril 2021 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
Love & Monsters, la critique du film
Dylan mon amour
Soyons clairs : ni l’affiche cheap ni le synopsis ne m’avaient donné envie de voir Love & Monsters. J’avais donc relégué le film sur la liste des « peut-être un jour si j’ai le temps mais c’est pas sûr et de toute manière j’ai l’impression de ne pas rater grand-chose ».C’était sans compter sur le fait d’avoir une ado de 12 ans à la maison qui est « total in love » de Dylan O’Brien, l’acteur principal… et qui a donc œuvré auprès de sa sœur et de sa mère pour me convaincre de le regarder le jour même de sa sortie sur Netflix…
Bref, j’ai vu Love & Monsters.
Le scénario se base sur une apocalypse bidon, limite ridicule : une météorite menace de détruire la planète et toutes les puissances se liguent pour la faire exploser à grands renforts de missiles nucléaires. Résultat, les retombées sur Terre sont terribles : les insectes mutent et deviennent monstrueux. Petit souci : ils décident pour la plupart de se nourrir d’humains.
7 ans plus tard, les survivants se terrent dans des abris et font face à des attaques de plus en plus violentes et osées de la part des insectes géants. Joel Dawson est l’un de ces survivants. Choqué par la mort de ses parents, dont il fut le (très proche) témoin, il a tendance à rester tétanisé devant le moindre danger. Il reste donc cantonné aux travaux de nettoyage, de radio et de cuisine, dans la colonie de survivants. Si les autres personnes dans sa colonie lui témoignent une vraie amitié, il n’en reste pas moins le « vilain petit canard chétif », situation qu’il a du mal à vivre.
Un jour pourtant, il décide de prendre son destin en mains : sa petite amie d’avant l’apocalypse est toujours vivante et se terre dans une colonie située à 135km de là.
Joel décide de prendre son courage à deux mains et part la rejoindre. Commence alors un périple de plus d’une semaine de marche.
Les combattants les plus aguerris ont beau lui expliquer qu’il est difficile de survivre plus de 24h dehors, il part quand même…
C’est un chien, appelé Boy, rencontré sur la route, qui va lui apporter le courage et le soutien nécessaires à sa survie… D’autres rencontres fortuites et chanceuses vont l’aider dans sa quête. Et le changer à jamais.
Film de Michael Matthews, avec Dylan « mondieuquilestbeau » O’Brien, Jessica Henwick et Michael Rooker, pour ne citer qu’eux, Love & Monsters a connu une sortie compliquée. Maintes fois repoussé en raison de l’épidémie de Covid-19, il est finalement sorti sur Netflix en France.
Le développement du film semble avoir connu quelques remous : initialement prévu comme un mélange de Mad Max sauce Zombieland (apocalypse avec de l’humour, donc), Love & Monsters termine finalement sa course comme une sorte de Teen Movie avec de grosses bébêtes.
Rien de rédhibitoire pour autant dans ce constat : l’histoire de ce jeune benêt se suit avec plaisir. Tout est assez prévisible, assez bateau dans le déroulement du scénario, mais on se laisse quand même porter par l’histoire, surtout grâce à ce monde original rempli de bestioles assez impressionnantes et pour certaines inattendues.
On lui pardonnera quelques facilités : les raisons débiles de l'apocalypse, des personnages un peu caricaturaux, des situations mal amenées ou des ficelles si grosses qu’elles sont franchement abusées. Si, si. Le coup de la plante « qui permet de soigner des empoisonnements » : c’est évident qu’il va en avoir besoin plus tard, vu que c’est la seule fois dans le film qu’on parle des plantes. Ah non pardon, il y a le coup des baies empoisonnées, qu’on voit arriver à deux kilomètres…
Il y a beaucoup de clichés, de dénouements totalement évidents, bref, c’est typiquement un film pour ados dans un monde post-apo.
On lui pardonnera quelques incohérences également. Si, si : « il faut choisir entre manger et dormir parce que manger attire les monstres ». Euh… tu peux pas dormir d’abord et manger le lendemain matin seulement ? Il y a tout un tas de petits trucs cons comme ça, qui cassent un peu la magie et l’immersion de cet univers pourtant très intéressant.
Au final, Love & Monsters n’est toutefois pas le raté que l’on pouvait craindre. C’est un petit film sympa qui se regarde avec un certain plaisir, sans prise de tête. Il ne faut rien en attendre, mais une fois le générique de fin qui déroule, on se dit qu’on a passé un bon petit moment. Et qu’on ne serait, bizarrement, pas contre une suite.
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