Publié le Mercredi 22 juillet 2020 à 12:00:00 par Vincent Cordovado
Paper Mario : The Origami King (Nintendo Switch)
Papiers froissés
La dernière fois qu'on avait vu Paper Mario, c'était il y a déjà 4 ans, sur Wii U, dans Paper Mario : Color Splash. Et si la licence ne jouit pas de la même aura qu'un Mario classique et qu'on a un peu le sentiment qu'Intelligent Systems se repose sur ses lauriers depuis quelques temps, elle jouit, à mes yeux, d'un certain capital sympathie. Autant dire que j'étais tout autant surpris que ravi lors de l'annonce, en mai dernier, de l'arrivée de ce Paper Mario : The Origami King. De quoi se faire plaisir en cette période estivale ? C'est ce qu'on va voir.Encore une fois, le Royaume Champignon est en danger. Alors qu'il se rend tranquillement avec Luigi au festival des Origami de Toadville, Mario découvre que l'endroit est désert. Pire, il a la désagréable surprise de constater qu'Olly, le roi des Origami a transformé la princesse Peach et les habitants du royaume en Origami, afin qu'il se plie à sa volonté. Le vilain en profite même pour utiliser le pouvoir des serpentins pour enserrer le royaume et voler le château de la princesse Peach. Fort heureusement pour Mario, il fera la connaissance d'Olivia, la gentille, mais un peu conne, petite soeur d'Olly. Comme d'habitude avec la licence (et les Mario en général), l'histoire est des plus simples. Un simple prétexte pour partir à l'aventure. L'ensemble reste bon enfant : les situations sont parfois absurdes, les jeux de mot sont légions et les personnages, notamment les Toads, sont bourrés de second degré. Le titre ne se prend pas au sérieux et encore une fois, ça fonctionne bien.
Ce qui fonctionne un peu moins bien, malheureusement, ce sont les phases d'exploration. En effet, afin de libérer le Royaume des Champignons des 5 serpentins d'Olly, vous allez explorer différentes régions entourant Toadville, subdivisées en petites zones à visiter. Et malheureusement, c'est assez vite redondant. Si au début, c'est assez fun de récupérer les pièces, de rechercher tous les Toads disséminés véritablement partout ou encore de reboucher les décors abimés avec des confettis, passées les 4-5 heures de jeu, on tracera directement d'une zone à l'autre, sans trop s'arrêter, afin d'aller sauver directement les différents Espli. Ces Espli permettront à Olivia d'apprendre une transformation nécessaires pour débloquer certains passages et ainsi de pouvoir progresser vers le grand boss de la zone. Fort heureusement, même si cette partie d'exploration devient vite rébarbative, on reste quand même motivé par les différentes petites scènes qu'on débloque en avançant, toujours fun. Mais effectivement, j'ai trouvé que les phases d'exploration des zones étaient lassantes, d'autant que les moments de plateforme sont un peu foirés et que la licence ayant été amputé d'une grosse partie de son côté RPG, il n'y a que peu d'intérêt à aller affronter du mob.
Parlons-en d'ailleurs des combats. Bien qu'on ne gagne plus d'expérience, qu'on ne monte pas de niveau et qu'il n'y a plus de compétence à utiliser, on reste sur un système au tour par tour. Et s'il se veut original, malheureusement, la mayonnaise ne prend pas vraiment. Chaque combat va être une sorte de casse-tête à résoudre dans un temps imparti afin de pouvoir frapper le plus d'ennemis d'un coup. Grosso modo, Mario se retrouve au centre d'un cercle qui se divise en quatre rangée et vous allez devoir, en 1, 2 ou 3 coups, remettre tous les ennemis du champ de bataille en ligne sur 4 ou en paquet de 4 (2 par 2) afin de pouvoir utiliser, au mieux, vos chaussures ou votre marteau. Les ranger correctement vous octroira un bonus d'attaque de 50%. Si jamais vous laissez des ennemis en vie lors de votre tour, vous devrez vous protéger de leurs attaques en mettant votre garde au bon moment. Dans le cas où vous seriez en galère, moyennant de l'argent, vous pouvez acheter du temps supplémentaire ou faire venir sur le champ de bataille tous les Toads que vous avez libérés afin qu'ils vous octroient une aide. Un peu plus tard dans l'aventure, on peut également acheter des items permettant d'avoir plus de PV, une meilleure garde et une meilleure attaque. Mais le jeu n'est, de base, pas très compliqué. Honnêtement, au départ, j'étais plutôt conquis par ce système de combat. Je trouvais ça sympa et original. Mais passée la découverte, on tourne trop vite en rond à cause du peu de possibilités que ce système propose et finalement, j'ai passé mon temps à éviter les combats... Heureusement, c'est un peu mieux contre les boss, car la mécanique est légèrement différente, cette fois, ce sont les boss qui sont au centre et vous êtes à l'extérieur des cercles, mais là encore, assez rapidement, on tourne en rond (c'est le cas de le dire) et c'est limité.Là où le titre est, pour moi, une totale réussite, c'est au niveau de sa direction artistique. Difficile de ne pas être séduit. Vraiment, c'est beau, c'est coloré, c'est mignon. Le mélange des styles est très agréable à l'oeil et ce, qu'on soit en mode portable ou docké. On en prend plein les mirettes. Un régal. D'autant que le tout est sublimé par une bande-son franchement sympathique, parfois inattendue, mais l'ensemble se marie très bien.
Au final donc, le bilan est mitigé. Si Paper Mario : The Origami King est vraiment beau, drôle et bourré de clins d'oeil à l'univers Nintendo, il est cependant tout aussi lassant, pour ne pas dire chiant, lors de ses phases d'exploration ou de combats. Sérieusement, l'abandon du côté RPG n'est pas ce qui s'est fait de mieux pour la série. On s'y amuse donc, mais pas autant qu'espéré. Et du coup, par moment, il faut se faire un peu violence pour aller au bout de l'aventure. Dommage.
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