The Outer Worlds (PC, PS4, Xbox One)

 

Publié le Mardi 3 décembre 2019 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

The Outer Worlds (PC, PS4, Xbox One)

Vous rêviez d'un autre monde ?

J’avoue. Il m’en aura fallu du temps, pour le publier, ce test. Le jeu est paru fin octobre… en plein rush des innombrables sorties. Or, dès la première demi-heure, la richesse de The Outer Worlds m’a clairement fait comprendre que jouer correctement au jeu était en totale incompatibilité avec mon emploi du temps. J’ai donc remisé le jeu pour plus tard et, depuis, n’ai cessé de le zieuter, la souris passant régulièrement sur l’icône affichée sur mon bureau, tremblotante de désir et d’impatience…

Finalement, les choses s’étant un peu calmées, j’ai enfin pu donner à The Outer Worlds toute l’attention qu’il mérite.

The Outer Worlds est un jeu signé d’anciens développeurs de la saga Fallout. Après 70 ans de cryogénisation dans un vaisseau de colonisation interstellaire, au lieu des 10 ans prévus initialement, vous voilà libéré, délivré, par un repris de justice. Et il vous envoie faire le ménage et remuer un peu tout ce bazar. Car en 70 ans, la colonisation du système Halcyon, ses lunes et ses planètes, a tourné au vinaigre. Exploitée par des sociétés peu scrupuleuses ou des fédérations tyranniques, la population survit plus qu’elle ne vit, et semble au bord de la rupture.
De planètes en vaisseaux orbitaux, vous allez découvrir tout ce joyeux bordel et y planter les premières banderilles d’un profond changement.

Dans la pure lignée de Fallout, vous allez parcourir différents lieux. Assez cloisonnés soit dit en passant, faisant de The Outer Worlds un jeu à comparer plus à Fallout 3 qu’à Fallout 4 qui, lui, était bien plus ouvert. Vous allez rencontrer, également, une énorme galerie de personnages. Des rencontres déterminantes qui façonneront votre avenir.
En effet, chacun ou presque vous assignera des missions. Vous êtes libre de les accepter ou non. Vous pouvez même décider de buter tout le monde, quitte à vous priver d’infos, de matériel ou de quêtes supplémentaires. La liberté est presque totale dans le jeu.


Vous pourrez aussi recruter des membres d’équipage. Un flingueur par-ci, un soutien par-là, un médecin par-ci, un techos par-là… Chacun apportera son expertise et permettra aussi d’augmenter vos stats s’ils vous accompagnent en mission. Des bonus liés à leurs compétences qui évite de leur donner des ordres et vous permet de tout effectuer à leur place, offrant finalement plus de gameplay et moins d’attentisme.

Car chaque personnage, vous y compris, est défini par des compétences spéciales. Pour les vôtres, il faudra les choisir en répartissant des points, au choix, dans un arbre extrêmement clair et simple. Vous pourrez aussi gagner des bonus spéciaux (santé augmentée, résistance accrue, charge qu’il est possible de porter augmentée, vitesse accrue…). A chaque niveau, vous gagnez des points à répartir dans l’arbre et tous les deux niveaux, un bonus spécial. Notez également que la création de personnage, très complète, permet de réellement créer le héros que l’on veut et permet même pas mal d’excentricités.

Beaucoup d’exploration, des coffres à ouvrir, des objets à trouver, beaucoup de discussions aussi, avec des choix de dialogues qui affecteront réellement vos liens avec la personne, mais aussi parfois avec votre équipage. Des choix d’action qui, également, affecteront vos relations avec certaines factions. Dès le début de l’aventure, d’ailleurs, on vous donne le ton : aucun choix n’est tout blanc ni tout noir, chacun a ses avantages et ses inconvénients, et ses répercussions sur la population. Allez-vous, par exemple, laisser l’électricité aux renégats qui ont réussi à créer un petit village sympa mais qui ont une vraie haine de la cité dont ils sont issus ou re-router cette électricité vers la ville, condamnant les renégats ? Dans le premier cas, vous condamnez la ville… et ses habitants qui sont exploités par un fédération injuste, avec une vie proche de l’esclavagisme. Dans le second cas, vous condamnez les renégats qui pourront peut-être revenir en ville… mais redeviendront esclaves…

Ajoutez en plus des combats, contre des humains ou des animaux. De nombreux combats qui viendront rythmer vos explorations et vous permettront également de récupérer du matériel sur le corps de vos ennemis.


Au rang des points négatifs du jeu, on parlera des menus, assez peu ergonomiques (avec ces grosses fenêtres qui s’ouvrent sur chaque objet). On parlera de la technique générale, assez datée. Sur PC, le jeu s’en sort encore bien, mais globalement, il faut être clair : les visages, les décors, les animations, les lumières… sont loin des gros jeux actuels en termes de qualité. Disons que The Outer Worlds a la qualité graphique d’un hit d’il y a 5 ans.  Et une IA un peu en-dedans.

Ces défauts sont toutefois loin d’être rédhibitoires. Parce que Fallout 3 était un excellent jeu, d’une richesse incroyable et que, dans une moindre mesure, The Outer Worlds nous y fait penser. Un RPG à l’ambiance old-school, qui nous replonge dans ce que le jeu vidéo peut faire de mieux. C’est fun, c’est captivant, et même si c’est parfois un peu brouillon, on plonge avec délectation dans cet univers riche et offrant de nombreuses libertés. Beaucoup de quêtes, beaucoup d’action, beaucoup de dialogues… on ne s’ennuie jamais dans The Outer Worlds. Qui, donc, mérite très largement votre attention.

 

 
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The Outer Worlds (PC, PS4, Xbox One)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4

Editeur : Private Division

Développeur : Obsidian Entertainment

PEGI : 18+

Prix : 50 €

Aller sur le site officiel

The Outer Worlds (PC, PS4, Xbox One)

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