Glass, la critique du film

 

Publié le Mardi 15 janvier 2019 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Glass, la critique du film

Un film loin d'être transparent

imageSuite directe de Split et d’Incassable, du même réalisateur, Glass raconte l’histoire de Kevin Wendell Crumb, surnommé la « Bête » parce qu’il est capable d’endosser 23 personnalités différentes, sorte de super-méchant qui, aujourd’hui, est en fuite. Il continue d'enlever et de tuer des jeune filles qu'il considère comme « impures ».

David Dunn, l'homme connu sous le nom du « Veilleur » par les réseaux sociaux, continue, lui, d'appréhender et de corriger les criminels, 19 ans après avoir fait mettre en prison le terroriste Elijah Price.

Quant à celui-ci, il a été condamné il y a déjà bien longtemps et purge sa peine dans un hôpital psychiatrique.

Quand Dunn et Crumb sont arrêtés, ils sont envoyés dans le même établissement qu'Elijah par la Doctoresse Ellie Staple.
Elle pense qu'aucun de ces hommes n'est doté de "superpouvoir" et qu'ils souffrent tous de troubles psychologiques.

Mais on ne met pas La Bête, le Veilleur et Mr Glass ensemble impunément…

19 ans après Incassable, le réalisateur M. Night Shyamalan retrouve Bruce Willis et Samuel L. Jackson, ainsi que Spencer Treat Clark et Charlayne Woodard, pour boucler l'histoire commencée dans Incassable. Un film devenu culte pour beaucoup, malgré un bide relatif au box-office. Il intègre aussi à sa conclusion James McAvoy et Anya Taylor-Joy, venus du film, beaucoup plus récent, Split.

Est-ce que cette conclusion est à la hauteur de talent du réalisateur et des claques qu'ont été Incassable et Split ou est-on face à une mauvaise blague de la part d'un réalisateur qui vient à peine de sortir d’un désert créatif ?


screenDisons le tout de go, les amateurs de super-héros que nous sommes ont bien pris leur pied devant le film. La pâte du réalisateur est indéniable, le scénario est inventif même si il recycle pas mal de ce que l’on connaît déjà, dans les précédents films ou d’autres. Les acteurs sont au top. Cependant tout n'est pas parfait, en particulier un nombre phénoménal de seconds rôles cosn comme des manches à balais ainsi que des facilités scénaristiques grosses comme des camions.

Premier bon point : le jeu des acteurs et surtout Bruce Willis, qui nous montre que, au moins sur ce film-là, il n'est pas venu juste pour le chèque. McAvoy est toujours aussi phénoménal et Jackson toujours bien tordu, voir glaçant.

Deuxième bon point : la réalisation. On retrouve le rythme lent du réalisateur, cette façon de montrer l'action sans en faire des tonnes, cette façon de jouer avec les ombres.

Troisième bon point : l'histoire. Celle racontée par M. Night Shyamalan, même si elle fait forcement référence aux comics et donc est vue et revue, est limpide, interrogative sur ce qu'est un "super", elle lorgne aussi du côté du thriller et cache quelques petites surprises.

screenCependant, le film n'est pas parfait.

Son plus gros défaut vient du nombre élevé de personnage secondaires dont la stupidité nuit à l’immersion. A l'image de ce soignant d'hôpital psychiatrique qui tombe dans le piège tendu avec une facilité déconcertante ou encore ces policiers qui attendent bien sagement de recevoir leurs ordres par radio alors que la Bête leur fonce dessus. Il y a aussi des facilités scénaristiques, elles aussi en grand nombre, dont la principale est la relation qui unit nos trois protagonistes et que l'on voit arriver à des kilomètres.

screenAlors cela ne gâche pas forcement le film, mais pour les pointilleux, il va s'en dire que cela pourrait être suffisant pour faire passer Glass dans la catégorie des bouses.

Il n’empêche que le film ressemble à une sorte de combat entre fans et non-fans de super-héros avec les dialogues entre la psy et notre trio, ce qui n'est pas pour nous déplaire, tant plusieurs dialogues ont l'air d'être inspirés par les débats infinis présents sur les réseaux sociaux. Et que la réponse type "T'as gueule, c'est magique" n'est pas non plus pour nous déplaire…

En résumé, le film conclut avec un très beau message final la "trilogie" de M. Night Shyamalan, même s’il n'est pas parfait.

 

 
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Plateformes :

Editeur : The Walt Disney Company France

Développeur : M. Night Shyamalan

PEGI : {PEGI}

Prix : Cinema

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