Publié le Mercredi 3 octobre 2018 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
Test de FIFA 19
Copié-collé ?
Attendu comme le Messi (jeu de mot facile) chaque année, FIFA déchaîne les foules. Nombre de boutiques sont prises d’assaut dès le jour de sa sortie par des hordes de fans impatients qui se jettent sur le jeu comme un pitbull qui n’aurait pas mangé depuis 3 jours et à qui l’on présente kiki, le gentil teckel.Et chaque année, EA Sports en vend des caisses. FIFA est chaque année (sauf quand un GTA débarque) la meilleure vente toutes plateformes confondues.
Au point de s’enterrer dans une certaine paresse ?
D’un point de vue strictement personnel, j’ai été très longtemps fan de la saga, mais sa propension à vouloir mettre le spectacle et l’accessibilité en avant au détriment du réalisme et du rythme m’ont détourné de la série au détriment du concurrent. Et si FIFA 18 a gagné mes suffrages face au naufrage PES 20148 (l’un des pires jeu de foot de tous les temps), PES 2019 est bien meilleur. Autant dire que ce n’est pas gagné pour FIFA 19.
Cette année toutefois, EA Sports a un nouvel atout dans sa manche : ils ont réussi à piquer la Ligue des Champions à PES. Et ce n’est pas rien. Les fans vont pouvoir suivre leurs équipes favorites dans la plus prestigieuse des compétitions de clubs.
Mais commençons par le commencement. FIFA, ce sont des centaines de clubs. Des dizaines de ligues. Des milliers de joueurs. Tous sous licence. Comme d’habitude, donc, le jeu propose la plus grosse et la plus importante base de données. Et c’est d’ailleurs l’une des principales, si ce n’est la principale raison de son succès, soit dit en passant.
FIFA 19 c’est aussi pléthore de modes de jeux. Match rapide, tournoi, Ligue des Champions, donc, et bien d’autres encore. On passera rapidement le mode aventure. Ce mode solo qui narre l’histoire de différents protagonistes. Ce troisième épisode, initié avec le personnage d’Alex Hunter dans FIFA 17, est dans la lignée des précédents : relativement insipide, mal scénarisé, mettant en scène des joueurs sans charisme… Bref, si certains y trouvent leur compte, tant mieux, mais d’un point de vue très personnel, vivement que ça se termine et qu’on passe à quelque chose de mieux fichu et de plus intéressant.
Ajoutez enfin le mode carrière et, petite nouveauté, la possibilité de jouer un match « sans règle » ou avec des règles alternatives. Plus d’arbitre pour vous sortir des rouges au moindre petit tacle par derrière effectué par le dernier défenseur, ou même la possibilité de varier les règles, comme l’excellente idée de faire compter pour deux tout but marqué en dehors de la surface.
Alors certes, c’est très gadget, complètement accessoire, mais ça a pour effet de rajouter un petit côté délire et fun.
Ajoutez les différents modes en ligne et vous aurez un tour d’horizon de ce que propose FIFA. Et c’est donc très complet. Bien entendu, le mode FUT (Fifa Ultimate Team), mode phare du jeu, est mis en avant dans cette édition. Pas de grand changement cela dit concernant ce mode. Quelques corrections de-ci de-là, l’ajout de tactiques dynamiques, une meilleure lisibilité des cartes et l’arrivée de divisions. Après 5 premiers matchs test on vous colle dans une division selon vos résultats et vous devrez donc chaque semaine tenter de vous hisser au sommet, dans le but d’obtenir une récompense spéciale et d’intégrer par la suite la ligue du week-end pour un tournoi de 30 matchs…
En tout cas, si globalement le jeu ne change pas sur le fond, il propose une vraie refonte graphique des menus. Plus clairs (mais pas toujours), plus simples (mais pas toujours), plus faciles pour la navigation (mais…) FIFA 19 se veut visuellement plus accessible.
Reste à savoir ce qu’il vaut sur le terrain. Et les innovations, pour le coup, soufflent le chaud et le froid.
On débute avec la gestion des duels en un contre un, pour la prise de balle. Vitesse, résistance, physique… et même intelligence du joueur, tout est pris en compte pour savoir lequel s’emparera du ballon. Effectivement, durant la partie, on peut voir des joueurs batailler ferme. Au niveau réalisme, on repassera, mais le résultat reste quand même sympa à voir et à jouer. On souffle le chaud, donc.
La grosse nouveauté est le Time Finished. Autrement dit, la gestion du timing pour la frappe de balle. Il y a la possibilité d’appuyer une seconde fois sur le bouton au moment où le ballon touche le pied sur un tir, pour une frappe « parfaite ». Même face au but vide, si vous pressez le bouton au mauvais moment, le ballon peut s’envoler ou partir sur le côté comme un gland.
Ou alors que vous prévoyez de maraver la tronche du portier façon Olive et Tom, vous risquez de faire une petite frappe à ras-de-terre facile à arrêter. Pour info, si vous n’appuyez qu’une seule fois, le Time Finished n’est pas déclenché et la gestion des tirs se déroule comme avant. Vous n’êtes donc pas obligé de l’utiliser.
Sauf que ce Time Finished n’est pas forcément une réussite. Pas évident au début, sans compter le fait qu’il faut y penser, cela devient finalement, dès que vous le maîtrisez, une arme dévastatrice. Vous ne marquerez pas à chaque fois, certes, mais sachant que l’IA des gardiens est relativement naze… ça pèse quand même dans la balance… Et bien entendu, les grands joueurs, déjà trop au-dessus du lot, sont encore plus avantagés par cette nouveauté. Là, pour le coup, on souffle le froid.
Ajoutez enfin les tactiques dynamiques, qui peuvent être sélectionnées en pleine partie sans revenir sur les menus.
Graphiquement parlant, il y a plus de gestes techniques, les animations sont plus réalistes et fluides, mais le jeu reste lent… on a un peu l’impression d’avoir un troupeau de veaux sur la pelouse. Il manque ce côté athlétique et surtout la variété des compétences athlétiques des joueurs.
Au final, FIFA 19 est dans la lignée des précédents opus : un contenu faramineux, quelques ajouts, mais globalement, ça reste insuffisant. L’IA est souvent nulle, surtout les ailiers, le placement peut être un peu trop aléatoire et les gardiens sont cons comme des balais. Il serait vraiment temps que les développeurs fassent un réel effort là-dessus.
Ça reste un jeu de foot agréable à jouer entre potes, cela dit, ou le mode FUT continuera de soulever les foules, puisqu’il est bien rodé. Mais on attend de vrais changements, de vraies innovations pour le prochain opus, ou alors on sera nettement moins complaisant.
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FIFA 19 (PC, PS4, Xbox One, Nintendo Switch)
Plateformes : PC - Wii U - Xbox One - PS4
Editeur : Electronic Arts
Développeur : EA Sports
PEGI : 3+
Prix : 60 €
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