Publié le Jeudi 17 mai 2018 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Deadpool 2, la critique du film

Il a perdu ses couilles ou quoi ?

Wade Wilson est toujours mercenaire. Et toujours aussi bavard. (Il n'a pas changé, quoi...)

Il trucide les méchants à coups de sabre et de tirs en pleine tête, toujours dans sa combinaison rouge et noire (qui pue). Il est toujours en couple avec Vanessa. (bah tiens, t’as vu son cul ?). Bref c’est le parfait bonheur pour Wade. Jusqu’au jour où une malencontreuse balle touche sa belle. (Ah merde. C’est con ça, et comment il va niquer maintenant ?)

Wade perd alors tous ses repères moraux et va massacrer des petits enfants et des petits chats en les empalant les uns sur les autres. (C’est bon, vous avez l’image ?) Nan, on déconne c’est lui le héros, il ne peut pas faire ça. Il se fait juste exploser en mille morceaux dans son appart. (C’est sûr que c’est plus marrant. Et les voisins ? Il a pensé aux voisins ? Non, bien entendu, on ne pense jamais aux voisins !)

Il est récupéré par son ami Colossus (l’homme aux couilles d’acier) bien décidé à le retaper. Il l’emmène même sur une mission ultra-importante dont dépend le destin de l’humanité. Mission que Wade foire dans les grandes largeurs. (C’est sûr que d’amener un tueur multirécidiviste, sanguinaire, pervers et con sur ce genre de mission, c’était une bonne idée)

C’est à ce moment-là, que du futur débarque Cable. Le destin du monde va de nouveau dépendre de Deadpool. (C’est vous dire si on n’est pas dans la merde)



Deadpool premier du nom ayant été un petit succès, (800 millions de dollars de recette pour 60 millions de budget, t’appelle ça un petit succès ? Mais t’es con !) La Fox et Ryan Reynolds ont eu vite fait de lancer un second volet.

Ce dernier est réalisé par David Leitch, vu que Tim Miller a été viré pour "différent artistique". (En gros, il n'a pas voulu faire ce que les producteurs voulaient, donc ils l'ont foutu à la porte) Ryan reprend bien évidement son rôle, ainsi que Morena Baccarin, Brianna Hildebrand, T. J. Miller et Stefan Kapičić. Pour les petits nouveaux, on a Julian Dennison, Josh Brolin, Zazie Beetz, Shiori Kutsuna, Terry Crews, Bill Skarsgård, Eddie Marsan et quelques autres.

Alors, est-ce qu'il est aussi bon que le premier ?

Franchement, pas vraiment. (Oh merde. C'est à chier alors ?)

Entendons-nous bien. Le film reprend la même recette que le premier (bah, c'est bien ça) avec son humour pipi-caca-cul, aux références toutes les deux minutes aux comics, aux autres super-héros des concurrents, aux films, à la musique et toujours avec ce semblant de schyzophrénie puisque Deadpool a toujours conscience d'être le héros d'un film/Comic et s'adresse parfois au public (et toi, tu entends des voix en gras, ce n'est pas mieux, ducon !). Bref, tout ce qui nous faisait marrer dans le premier est là. (Hé bah alors ? Tu deviens coincé du cul ma grande) Et ça nous fait autant marrer.

Cependant (et merde) le reste du film est fade. L'histoire est un peu-beaucoup-trop revue, lorgnant vers Terminator et les autres films de super-héros, ultra-classique et balisée. Les nouveaux persos et même les anciens sont à priori, juste là pour vanner leurs confrères qui en rajoutent 10 à chaque nouveau volet, sans savoir quoi en faire ici. Des scènes d'action sympa mais sans plus. (Faut pleurer ? Parce que fait chier, j'aime bien Deadpool moi, c'est un gars sympa)

En fait le plus gros reproche que l'on fait à ce Deadpool 2, c'est que l'effet de surprise d'un premier volet est passé et qu'ils se contente de refaire la même chose. Et c'est le plus dommage. Pas de claque, pas d'effet wahou, pas de moment inattendu... que du déjà-vu.

Car finalement, Deadpool rentre dans le rang avec ce Deadpool 2. Et c'est bien dommage. (Je sais pour le prochain, on remet les scénaristes sous cocaïne, LSD, alcool, sexe et rock & roll a fond !)