Zombillénium, la critique du film

 

Publié le Mercredi 18 octobre 2017 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Zombillénium, la critique du film

Un film d'enfer

imageZombillénium est un parc d'attraction peu banal.

Déjà, il est situé près du village de Verchain-Maugré, sur la D40, dans le Nord. Chez les ploucs et les bouseux quoi. Rajoutez à cela que le but principal du parc n'est pas de récolter de l'argent mais des âmes...

Car Zombillénium a été créé par M. Béhémoth, le Diable en personne.

Et pour récolter des âmes, des tas d'âmes, il a confié la gestion du parc à Francis Von Bloodt, un vampire et a rempli le parc d'employés vampires, loups-garous, démons, zombies et sorcières.

Alors quand Hector, contrôleur des normes, visite le parc avec la ferme intention de le faire fermer, Francis tue ce dernier en le mordant. Car les employés du parc sont contraints par Béhémoth à rester à tout jamais.

Hector devient alors un monstre, qui pourrait devenir la nouvelle attraction du parc. Mais c'est sans compter que Steven, le ténébreux vampire gothique, voit d'un mauvais œil l'arrivée de ce petit nouveau. Et surtout qu'Hector n'aspire qu'à retrouver Lucie, sa fille.

Film d'animation issue de la BD éponyme, Zombillénium est réalisé par Arthur de Pins et Alexis Ducord, le premier étant l'auteur et le dessinateur de la BD. Ça aide pour faire une bonne adaptation.


screenNe connaissant pas la BD, la projection presse a été l'occasion de découvrir en même temps le film et le tome 1, généreusement offert aux participants. Le résultat est quasi identique entre les deux supports. L'ambiance, les couleurs, les décors, les personnages, l'humour aussi.

Au rang des différences, le personnage d'Aurélien est remplacé par Hector, père de famille veuf. Leurs caractères diffèrent, on passe d'un braqueur dépressif à un bourreau de travail. Mais niveau look, surtout une fois la transformation effectuée, les deux personnages se ressemblent. Il y a aussi Lucie, la fille d'Hector, qui n'existe pas dans la BD. Il y a aussi la maîtresse de Lucie, mélange en un tyran et une autruche. Et surtout, nous avons l'antagoniste, Steven, une parodie cartoonesque d'Edward Cullen/Bob Pattinson, leader des vampires gothico-romantique.

L'histoire suit en partie le tome 1 de la BD mais pour rallonger la durée du film, un complot des vampires est rajouté. C'est une bonne idée, le tome 1 servant surtout d'introduction au parc et à son univers.

screenLa musique a une part importante dans le métrage, preuve en est la participation de Mat Bastard qui double le personnage de Sirius et le concert qui reprend la chanson Stand As One. De même la chanson et le clip de Skip the Use "Nameless World" est une préquelle pour le personnage de Sirius.

Le seul inconvénient du film étant le personnage de l'agriculteur beauf, raciste, crétin et misogyne nommé Sylvain… (ndlr parce que notre Sylvain est beauf, crétin, misogyne, mais pas raciste)

En tout cas, on passe un bon moment. C’est bien fait, bien rythmé, avec quelques scènes vraiment très réussies qui tutoient les meilleures du genre. Bref, c'est un bon film d'animation qui a du mordant, pour petit et grand.

 

 
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Plateformes :

Editeur : Gebeka Films

Développeur : Arthur de Pins et Alexis Ducord

PEGI : 3+

Prix : Cinema

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