Pirates des Caraïbes 5 : La Vengeance de Salazar, la critique du film

 

Publié le Mardi 23 mai 2017 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Pirates des Caraïbes 5 : La Vengeance de Salazar, la critique du film

Retour aux sources ?

imageSouvenez-vous… avant que Jack Sparrow n’aille courir la Fontaine de Jouvence, il avait laissé Will Turner à la tête du Hollandais Volant, maudit pour l’éternité. Mais Will et Elizabeth Swann, sa bienaimée, ont eu un fils : Henry. Et Henry n’a qu’une idée en tête : retrouver le légendaire pirate Jack Sparrow pour qu’il l’aide à sauver son père.
La route de Henry va croiser celle de Carina Smyth, une jeune scientifique condamnée à mort pour sorcellerie, qui marche sur les traces de son père. Ce père dont elle a hérité d’un livre lui indiquant la position du Trident de Poséidon, un artefact puissant capable de mettre fin à toutes les malédictions maritimes. Mais elle a besoin d’un équipage pour y parvenir…

De son côté, Jack Sparrow joue de malchance. Ruiné, ivrogne comme jamais, il est abandonné de tous, même de son équipage. Au désespoir, il décide de vendre don bien le plus précieux contre une bouteille de rhum : son fameux compas magique. Grave erreur. Ce geste relâche sur les mers son terrible ennemi : le Capitaine Salazar. Et quand Barbossa de met aussi dans la partie, Jack Sparrow va devoir affronter un revenant, un ancien allié, un fils borné et pire, une femme savante.

Après une Fontaine de jouvence qui avait perdu ses spectateurs et les fans de Jack Sparrow, Pirates des Caraïbes revient à ses premières amours. Mieux encore : il reprend là où le troisième opus nous avait laissé.

On retrouve bien entendu Johnny Depp dans le rôle du Capitaine Jack Sparrow, Geoffrey Rysh dans le rôle du Capitaine Barbossa, et même Orlando Bloom vient faire un petit coucou dans le rôle de Will Turner. Si Brenton Thwaites est un peu en retrait dans le rôle de son fils, Henry Turner, Javier Bardem incarne un excellent et terrifiant Armando Salazar. Mais la meilleure surprise vient sans doute de Kaya Scodelario, superbe et dynamique Carina Smyth. Un casting haut en couleur, dans lequel on retrouve également quelques fidèles pirates qui accompagnent Jack Sparrow.


screenJ’avoue être allé à la projection un peu dubitatif. Et méfiant. Le quatrième épisode m’ayant largement laissé sur ma faim, et étant sorti il y a déjà 6 ans. D’où plusieurs questions : Jack Sparrow a-t-il encore quelque chose à dire ? A-t-il encore les épaules pour une aventure épique ? Et la recette marche-t-elle encore ?

Il vous suffira de voir l’introduction, dans laquelle notre héros démolit malgré lui la moitié d’une ville, pour comprendre que la réponse est oui à toutes les questions.

Alors certes, Johnny Depp cabotine un maximum. Ses mimiques ne surprennent plus, font moins mouche, mais le personnage est tellement bien campé qu’il fonctionne toujours. La meilleure idée des scénaristes est peut-être de l’avoir légèrement mis en retrait, comme dans les premiers films : il ne sert que de faire-valoir aux deux vrais héros de l’aventure, le jeune couple formé par Carina Smyth et Henry Turner.

screenDe la même manière, le scénario a un petit parfum de déjà-vu et possède quelques longueurs surtout sur la fin, mais le film assume totalement son côté « fan-service » à l’histoire légère, multipliant les clins d’œil aux précédents opus, tirant dans tous les sens à grands coups de boulets humoristiques bien lourds, mais qui font si souvent mouche qu’on ne peut s’empêcher de partir dans de grands rires.

Pirates des Caraïbes 5 : La Vengeance de Salazar est au final un film frais, bourré d’effets spéciaux époustouflants (même si on aura encore droit à cette mode merdique de nous coller un acteur mal rajeuni), au rythme endiablé, faisant la part belle à l’humour et à l’action selon une recette déjà testée et toujours diablement efficace. On ne compte plus les caméos dans le film, les innombrables petits détails…

Ce qu’il faut retenir, pourvu que vous ayez vu les trois premiers films (indispensable pour bien comprendre l’histoire), c’est que ce Pirates des Caraïbes 5 : La Vengeance de Salazar en est une digne suite. On ne s’en lasse pas, et une fois que le générique apparait, on est doublement comblé : la boucle est enfin bouclée et la série retrouve la fraîcheur de ses débuts. Bref, tout bon sur toute la ligne.

 

 
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Pirates des Caraïbes 5 : La Vengeance de Salazar, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Walt Disney Pictures

Développeur : Joachim Rønning et Espen Sandberg

PEGI : 7+

Prix : Cinema

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