Jack Reacher : Never Go Back, la critique du film

 

Publié le Mardi 18 octobre 2016 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Jack Reacher : Never Go Back, la critique du film

Un blockbuster paresseux ?

imageAprès avoir aidé à arrêter un groupe d'hommes faisant du trafic de clandestins sur une base militaire, Jack Reacher et le Major Susan Turner nouent une relation téléphonique.

Il faut dire que la Major est en poste dans l'ancienne unité de l'ex-soldat. Au fur et à mesure de leurs conversation, Reacher fait route vers Washington pour dîner (et plus si affinité) avec Turner.

Quand celui-ci vient la chercher, il apprend qu'elle est en détention, accusée d'espionnage. Persuadé qu’il s’agit d’un coup monté, Reacher se met à enquêter sur cette affaire. Pour à son tour être accusé de meurtre…

Jack Reacher ne reculera devant rien pour prouver leurs innocences.

Le film est réalisé par Edward Zwick et on trouve Tom Cruise, Cobie Smulders, Danika Yarosh, Robert Knepper, Holt McCallany et Aldis Hodge devant la caméra.

Alors, Never Go Back est-il aussi bien que le premier volet des aventures de l'ex-Major justicier/vagabond ?

Eh bien il faut reconnaitre que l'on est déçu par ce second épisode.

Pas que le film soit mauvais. C'est juste un blockbuster fainéant, qui à vouloir en faire plus, en fait trop.


screenLà où le premier avait un complot, des ennemis et des situations relativement simples et crédibles, ici, difficile de garder son sérieux devant le plan/les situations/les ennemis/les dommage collatéraux.

Reacher deviens un mix entre Jason Bourne et Ethan Hunt, à la fois dans sa façon de se battre et dans les plans "géniaux" pour se sortir des problèmes, qu’il crée et exécute en 5 minutes chrono. Ça pourrait être sympa, sauf que ce n'est pas crédible pour deux sous. Tom Cruise n’arrive pas non plus à convaincre, entre fatigue ou ennui, à choisir, qui ressort de son jeu.

Pour les ennemis, on a encore droit aux ex-militaires travaillant pour des milices privées qui tuent tout le monde pour le pognon. A croire qu'à Hollywood, travailler pour ces sociétés, c'est virer assassins professionnels pour tout le monde, du gars au portail jusqu'au patron.

screenLe pompon vient surtout en fait des dommages collatéraux qui n'ont aucune conséquence. Les bad-guy flinguent flics, militaires et civils sans problème avec les autorités. Nos héros sont accusés d'évasion d'une prison militaire, de meurtres de militaires et de policiers mais peuvent se balader, prendre un taxi et l'avion quasiment sans problème.  A l'heure des réseaux sociaux, des infos en continu, de la surveillance et la sécurité à tout va, on a du mal y croire…

Rajoutez une intrigue familiale à base de "le gars solitaire sans famille est-il le père de machin" vue, revue et re-revue des centaines de fois, avec la bonne morale à la fin.

Bref, Jack Reacher : Never Go Back, rate sa cible par fainéantise et son absence de prise de risque.

 

 
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Jack Reacher : Never Go Back, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Paramount Pictures France

Développeur : Edward Zwick

PEGI : 7+

Prix : Cinema

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