Publié le Mardi 23 février 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
The Revenant, la critique du film
Interdit aux moins de 12 ans
Nous sommes en 1823, dans le Dakota du Sud. Hugh Glass est un éclaireur et trappeur, travaillant avec son fils, moitié indien, pour Andrew Henry. Ils sont une centaine d’hommes à remonter le Missouri pour le commerce des fourrures. Alors que l’expédition est sur le point de lever le camp, ils sont attaqués par les indiens Arikaras. Une poignée de survivants réussit à fuir. Ils tentent alors de rejoindre Fort Kiowa, distant de plus de 300 kilomètres…Sur le chemin, Hugh Glass, alors qu’il part en reconnaissance, est attaqué par un grizzly. Le combat est féroce. Glass tue l’ours mais est lacéré par l’animal.
Ses compagnons font ce qu’ils peuvent pour le sauver, mais le constat est évident : Glass va mourir. Ils l’emmènent toutefois sur une civière de fortune… mais sont bientôt bloqués par les montagnes.
Le fils de Hugh Glass, Jim Bridger et John Fitzgerald se portent alors volontaires pour le veiller, jusqu’à ce qu’il meure, pour l’enterrer ensuite.
Mais Fitzgerald trahit ses amis. Il tue le fils de Glass et convainc Bridger que des indiens l’on attaqué et qu’il faut fuir.
Hugh Glass, contre toute attente, va survivre. Et il va tenter de rejoindre Fort Kiowa. A 300 kilomètres de là. Blessé. Délirant. Emprunt à des hallucinations. Proie facile pour les prédateurs ou les indiens… Mais avec un désir de vengeance qui va au-delà de tout.
The Revenant est le film évènement signé Alejandro Gonzalez Inarritu, et avec Leonardo Di Caprio dans le rôle de Hugh Glass ainsi que Tom Hardy dans celui de John Fitzgerald. On citera encore Domhnall Gleeson (Star Wars VII) en Andrew Henry, ou encore Will Poulter (Le Labyrinthe) en Bridger.
Avant de critiquer le film en tant qu’œuvre, j’avoue avoir été personnellement déçu, voire choqué des libertés scénaristiques prises par les auteurs, par rapport à l’histoire originale où il n’y avait ni fils assassiné, ni vengeance assouvie puisque Glass épargna finalement les deux hommes qui l’avaient abandonné. Des changements qui à mon sens n’apportent rien d’autre qu’une violence supplémentaire et une volonté de transformer Fitzgerald en vraie pourriture alors qu’il ne fut qu’un homme ayant pris une mauvaise décision à un moment donné. Connaissant l’histoire originale avant d’avoir vu le film, ces choix m’ont réellement gênés et mettent finalement en évidence une volonté de classer les protagonistes en deux catégories, gentils et méchants, alors que la réalité était bien plus délicate et sans doute plus intéressante d’un point de vue philosophique et moral.
Malgré tout, The Revenant, le film dont tout le monde parle et que tout le monde donne favori pour les oscars est effectivement un long métrage exceptionnel et qui vaut vraiment le coup. Au cinéma, surtout.
Ses paysages magnifiques subliment l’écran et vous transportent dans une nature sauvage et sans concession. Le film dure 2h30 et pendant 2h30, vous êtes scotchés à votre siège. C’est sublime. Les décors sont gigantesques et écrasants de splendeur.
La réalisation est spectaculaire. A quelques détails près : les contre-plongées incessantes, jusqu’à la nausée, censées donner une impression de démesure déjà mise en place avec les paysages. Ajouter les hallucinations, trop nombreuses et réellement sans intérêt (je cherche encore la signification de celui dans l’église mexicaine en ruines). Et quelques longueurs, aussi. Malgré tout, Alejandro Gonzalez Inarritu tient ses acteurs, tient son sujet, et filme avec maestria.
Quant aux acteurs, on oublie rapidement les seconds rôles, pourtant excellents, pour se concentrer pleinement sur l’interprétation magistrale de Di Caprio. Il n’y a rien d’autre à dire. Rien que pour ça, le film mérite d’être vu. Tom Hardy m’a également bluffé. Lui qui n’a jamais eu que deux expressions faciales et deux intonations dans la voix, montre enfin qu’il est, à défaut d’un grand acteur, au moins un très bon.
D’une violence parfois insupportable (le film est interdit aux moins de 12 ans), qu’il s’agisse d’une violence physique et sanguinolente, ou d’une violence psychologique à vous monter les larmes aux yeux, The Revenant est assez impressionnant, il faut bien l’avouer. Et malgré les quelques longueurs évoquées, les 2h30 sont tout à fait tenables. Voire même passent comme une lettre à la Poste.
Un des meilleurs films de ce début d’année, donc. Un indispensable, en tout cas.
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The Revenant, la critique du film
Plateformes :
Editeur : Twentieth Century Fox France
Développeur : Alejandro Gonzalez Inarritu
PEGI : 12+
Prix : Cinema
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