Deadpool, la critique du film

 

Publié le Mardi 9 février 2016 à 12:00:00 par Sylvain Morgant & Mortepoule

 

Deadpool, la critique du film

Le meilleur Marvel ?

imageWade Wilson est un mercenaire. Ce qui le distingue de ses confrères, c'est que Wade est un incorrigible bavard. Mais avec lui, pas de grande dissertation sur le sens de la vie, non, c'est plus la grosse blague salasse son domaine, la bonne grosse blague sous la ceinture.

C'est grâce à cela et au fait qu'il a la gueule de Ryan Reynolds, qu'il fait la connaissance de Vanessa Carlysle, prostituée/stripteaseuse dans la boîte du coin. Instantanément, c'est l'amour fou entre les deux. Parce qu'ils sont beaux, qu'ils s'aiment, qu'ils baisent tout le temps et partout. (Et avec des poneys aussi) Et surtout qu'ils ont tous les deux un pète au casque.

Ça pourrait être le bonheur si Wade n'avait pas chopé plusieurs cancers. Pronostic, il va déguster avant d'y passer. (C'est moche ça, vous pouvez sortir les mouchoirs ici)

Un soir, un inconnu à tête de pervers (genre qui enlève les enfants comme Cédric mais petit, maigre et avec des cheveux) lui propose de rejoindre un programme qui pourrait lui permettre de guérir de ses cancers et de toute autre maladie et blessures. Avec l'option superpouvoir en prime.

Et ça marche ! (Comme quoi c'est bien fait le scénario) Wade guérit et se voit doté d'un facteur de guérison similaire à celui du mutant griffu Canadien joué par Hugh Jackman au cinéma. (Wolverine pour les lecteurs qui dorment) Problème, sa peau morfle durant le traitement et il est défiguré. Même de la bite.

A présent, Wade, qui cache son corps dans un costume rouge et noir (comme ça on ne voit pas le sang) prend l'identité de Deadpool et se lance à la recherche d'Ajax, le mec qui l'a torturé pendant le traitement. Et qui est au passage le seul à pouvoir rendre sa peau à Deadpool. (douce comme un bébé et non pas style steak haché)

Ah. Et au passage, Deadpool a un léger dédoublement de la personnalité (et toi non ? Alors qui fait les commentaires en gras, hein ?) et a conscience d'être un personnage de Comics/film. Il s'adresse donc régulièrement à ses lecteurs/spectateurs.


screenDonc là normalement, c'est le paragraphe où je vous écris le nom du réalisateur (ici c'est Tim Miller inconnu au bataillon) et le reste du casting (Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein, Gina Carano, T. J. Miller, Brianna Hildebrand) mais comme ça me soule de faire des copier-coller depuis la page Wikipédia, vous n'avez qu'à y allez.

Bon alors le film, il est bien ? (Parce que c'est ça que veulent savoir les glandus. Pardon. Les lecteurs, Cedric a déjà dit qu'il était le seul à avoir le droit de les appeler comme ça)

Oui il est bien. Et c'est sans doute l'une des meilleurs adaptation d'un personnage Marvel à ce jour. (C'est mieux que les 4 Fantastiques alors ?)

screenParce qu'il retranscrit à merveille ce mercenaire complètement frapadingue, obsédé, blagueur, pervers, violent, immature (c'est de Cedric qu'on parle là non ?) et capable de guérir de n'importe quelles blessures. Mais surtout parce qu'il prend en compte le point le plus important du personnage, le fait qu'il soit conscient qu'il appartient à un comics et brisant sans cesse le quatrième mur (voir Wikipédia ou vos cours de théâtre pour savoir de quoi qu'on parle, bande d'ignares). Alpaguant le spectateur sans cesse, commentant ces actions à tout bouts de champs, Deadpool joue avec son public.

Parce qu'il est finalement un gros majeur tendu vers le bien-pensant hollywoodien et les adaptations mielleuses de super-héros (C'est là où je montre ma bite ou pas ?).
Parce qu'il ose tout ce que les autres n'osent pas, enfermés dans un dictat de bienséance et de politiquement correct pour ne surtout pas choquer le jeune public. Là où Marvel recycle sa recette à l'infini, où DC se la joue Dark Serious, Deadpool leur pisse dessus en crocs plastique bleus un joint aux lèvres et en lisant Playboy (y'a quand même des pages collées).

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screenParce que réalisé avec un budget ridicule comparé aux autres productions super-héroïques, il n'a pas à rougir de la comparaison.

Parce qu'il se moque de lui-même et des autres sans se prendre la tête, en utilisant un scénario basique voir bidon mais on s'en cogne parce qu'on n'est pas là pour ça, en multipliant les références aux comics, aux films, aux acteurs, à Hollywood il crée un joyeux bordel festif et sanglant. (Arrête j'vais pleurer)

Et parce que oui, il est sanglant. Car quand on manie des armes à feu et des sabres, ça tranche, ça gicle, ça en met partout. (Pardon à la femme de ménage... un petit coup au pieu pour me faire pardonner ?)

Pour toutes ces raisons, Deadpool est un excellent film. L'un des meilleurs Marvel à ce jour.

screenOn pourra ne regretter qu'une chose finalement. (Hé, casseur d'ambiance !) Que Deadpool ne soit qu'un one shot. Parce qu'il est peu probable, à moins qu'il soit un véritable succès sans précédent (t'as compris gros, tu te sors les doigts et t'amènes ton gros cul dans un cinéma, t'amènes même le chien et ma mamie décédée), que la Fox ou Marvel n'autorisent un Deadpool 2 ou que le personnage en l'état ne rejoigne les X-Men ou les Avengers.

Mais on aura pris notre pied avec un film qui se permet de regarder les cadors droit dans les yeux et de leur roter à la gueule (Et ça tombe bien, j'ai une haleine de poney mort)

 

 
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Plateformes :

Editeur : 20th Century Fox

Développeur : Tim Miller

PEGI : 12+

Prix : Cinema

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LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 9/10

 

 

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