Le Pont des Espions, la critique du film

 

Publié le Mercredi 2 décembre 2015 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Le Pont des Espions, la critique du film

Un pont bien trop loin

image1957. Nous sommes en pleine guerre froide. Rudolf Abel est le chef d’un réseau clandestin d’espions soviétiques aux Etats-Unis. Le FBI, sur ses traces, l’arrête chez lui. De nombreuses preuves de son activité d’espion sont retrouvées et lui-même ne nie pas les faits.
Pour préserver les valeurs occidentales, en opposition avec celles de leurs ennemis russes, les Etats-Unis décident d’offrir à Rudolf Abel un procès « équitable ». Notez les guillemets. Pour le défendre, ils font appel à James B. Donovan, excellent avocat… spécialisé dans les assurances.
Dans une parodie de justice, le juge refusant de reconnaître preuves et faits qui auraient pu valoir à son client une éventuelle relaxe ou du moins une peine faible, James B. Donovan réussit tout de même à lui éviter la chaise électrique.
En 1960, le pilote Francis Gary Powers est abattu au-dessus du sol russe à bord de son appareil de reconnaissance U-2. Il est alors fait prisonnier. Russes et Américains prennent contact pour organiser un échange entre Rudolf Abel et Francis Gary Powers.
Le FBI demande alors à James B. Donovan de conduire les pourparlers. Ils auront lieu… à Berlin, en Allemagne. Nous sommes en 1961. La RDA (République Démocratique Allemande), à l’est, décide de construire un mur les séparant de la RFA (République Fédérale d’Allemagne), à l’ouest.

Le Pont des Espions est le nouveau film signé Steven Spielberg. Un nom qui suffit à nous faire lever le sourcil et nous intéresser à l’œuvre. Après Il faut sauver le Soldat Ryan et Le Terminal, Spielberg retrouve son grand ami Tom Hanks dans le rôle principal de l’avocat James B. Donovan. Le reste du casting est plus « confidentiel ». Mark Rylance campe Rudolf Abel, Victore Verhaeghe un agent du FBI, Austin Stowell est Francis Gary Powers, Sebastian Koch joue Wolfgang Vogel, Amy Ryan est Mary Donovan et Alan Alda est Thmas Waters, pour ne citer que quelques-uns des acteurs du film. Des noms largement méconnus du grand public, il faut bien l’avouer.


screenCette distribution tout sauf pimpante sur le papier permet à Tom Hanks d’être encore plus mis en lumière, placé au centre même de cette histoire inspirée de faits réels. Et les faits sont là : Tom Hanks survole littéralement le film, s’offrant une nouvelle fois un grand rôle et une interprétation magistrale.
Toutefois, et c’est l’œuvre d’un casting intelligent et fort bien mené, chaque second rôle est impeccable et sert magnifiquement le récit. Mark Rylance est parfait en espion russe. Tous les autres protagonistes évoluent suivant une partition jouée à la perfection, et permettent au spectateur de ne pas avoir l’impression d’assister à un étalage de talents d’acteurs, mais à un témoignage d’une époque révolue mais importante de l’Histoire de l’Europe.
Même Spielberg livre une réalisation sage et sobre, totalement dévouée à son récit.

Au final, même si le film est assez lent, on n’y ressent aucune longueur. On suit avec intérêt ce morceau de guerre froide, d’importance capitale. Si en tant que français, les faits ne nous touchent forcément pas beaucoup, ou tout du moins ont une signification moindre, il n’empêche que Le Pont des Espions est un beau film, intéressant, culturellement passionnant. A voir, donc.

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Plateformes :

Editeur : Twentieth Century Fox France

Développeur : Steven Spielberg

PEGI : 12+

Prix : Cinema

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