(Int -16 ans) : The Green Inferno, la critique du film d'horreur

 

Publié le Mercredi 14 octobre 2015 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

(Int -16 ans) : The Green Inferno, la critique du film d'horreur

Ce qui fait le plus peur, en fait, c'est le scénario

imageJustine est étudiante à Columbia, la prestigieuse université de New-York. Comme c’est une gentille fille et qu’elle rêve d’un beau prince charmant, elle tombe sous le charme d’Alejandro, le Mélenchon  du campus, qui dirige un petit groupe luttant contre les malheurs de ce monde en faisant la grève de la faim.

Comme Justine veut impressionner Alejandro pour finir dans sa couche, elle décide de participer à une expédition au Pérou où toute la bande s’enchainera aux arbres et engins de chantier qui servent à la déforestation.

Malgré l’absence de toilettes, les bobos New-Yorkais arrivent à leurs fins et deviennent des stars du net. Seule Justine fait la gueule, tout ça parce qu’elle a failli se faire buter par la milice qui protège les ouvriers.

C’est alors que l’avion qui les ramène à la civilisation et l’eau courante se crashe en pleine jungle.

Et notre joyeuse bande de trous du cul vont être capturés par des cannibales.

C’est donc pour eux, le début de l’Enfer Vert…


screenThe Green Inferno est un film d’horreur réalisé par Eli Roth, qui en a aussi écrit l’histoire. Pour votre information, le film date de 2013 mais ne vient d’arriver dans notre contrée que maintenant. Sachez aussi que ce film est un hommage à Cannibal Holocaust, l’un des films fétiches du réalisateur et considéré comme l’un des plus horribles films jamais tournés.

Donc ça donne quoi ?

Normalement, dans les films d’horreur, on a la trouille, on vomit son repas, bref, on ressent des émotions plus ou moins fortes en fonction de la part de psychopathe que l’on a en chacun de nous.

Sauf que dans The Green Inferno, on ne ressent qu’un ennui profond.

screenLa faute à des personnages bien trop caricaturaux pour que l’on s’attache à eux. En voulant sans doute dénoncer une jeunesse  abreuvée de médias sociaux et ne connaissant le monde que via Internet, Roth ne rend sympathique aucun des protagonistes. Pas même l’héroïne qui ne s’intéresse à la cause que parce que le chef est beau gosse… Il y avait sans doute un message caché dans ces personnages accrochés à leurs portables, qui font des grèves de la faim et des protestations pour un oui ou pour un non. Mais on a surtout envie de les finir nous-même tellement ils sont pathétiques.

Bien pire finalement pour un film d’horreur, les scènes sanglantes font pâle figure face à ce que l’on peut voir dans des séries comme The Walking Dead, Game of Thrones ou encore Hannibal. Aucune de ces rares scènes ne met l’estomac à mal. La faute à des effets spéciaux de mauvaise qualité. Mention spéciale au jet de sang qui coule comme l’eau du robinet d’un corps décapité.

screenAjoutez à cela une tonne de scènes dont on se demande ce qu’elle fond là tellement elles semblent hors de propos ou aberrantes. Comme la scène où l’une des protagonistes, qui est enfermée dans une cage avec ses petits camarades, déclare avoir la chiasse. Et donc se met à déféquer au milieu de ses potes. Marrant dites-vous ? Sauf que ça vient juste après la mise à mort par démembrement d’un de ses amis… Ou encore  cette scène où l’un des gars se masturbe parce que « c’est un moyen de relâcher la pression en cas de stress intense ». Sans parler de la fin avec un joli retournement de veste incompréhensible.

Finalement, si l’on est horrifié devant The Green Inferno, c’est uniquement devant sa médiocrité.

 

 
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Plateformes :

Editeur : Wild Side

Développeur : Eli Roth

PEGI : {PEGI}

Prix : e-cinema

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LA NOTE

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note 3/10

 

 

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