Les enquêtes du département V : Miséricorde, la critique du film

 

Publié le Mercredi 1 avril 2015 à 14:00:00 par Sylvain Morgant

 

Les enquêtes du département V : Miséricorde, la critique du film

Un thriller venu du froid

imageInspecteur de police danoise, Carl Mørck vit des jours difficiles. Suite à une bavure lors d'une enquête, celui-ci est grièvement blessé, son meilleur ami devient paralysé et son collègue est tué. Après plusieurs mois de convalescence, Carl est mis au placard par sa hiérarchie.

Il doit maintenant s'occuper de l'archivage et de la clôture des vieilles affaires non résolues. Pour cela, il est assisté par Assad, policier d'origine syrienne lui aussi mis sur la touche.

Déprimé, trainant les pieds, Carl Mørck boit et supporte mal cette mission et ce collègue. Jusqu’à ce que les deux hommes tombent sur l'affaire du suicide de Merete Lynggaard.

Il y a 5 ans, cette politicienne prometteuse a disparu sur un ferry. Si l'enquête de l'époque à conclu à un suicide, Carl est septique. D'une part, Merete était en compagnie de son frère lourdement handicapé. Ensuite, la jeune femme n'avait aucune raison connue de se donner la mort.

Pour Carl et Hafez, c'est le début d'une enquête difficile pour découvrir l'horrible vérité.

Thriller réalisé par Mikkel Nørgaard, Miséricorde est tiré du best-seller danois Kvinden i buret de Jussi Adler-Olsen. C'est aussi le premier volet des adaptations des romans écrits par cet auteur. On retrouve Nikolaj Lie Kaas qui prête sa gueule de policier Cro-Magon à Carl Mørck et Fares Fares dans la peau d'Assad.


screenAvec univers glauque et dépressif, Miséricorde reprend les codes classiques du genre. L'association de deux flics qui à priori n'ont aucun point commun, des collègues incompétents, des indices qui arrivent presque par hasard, les sévices affligés à la victime. Mais à la différence des films du même type en version hollywoodienne, ce thriller-là fait l'économie des effets granguignolesques. Point de fusillades à rallonge, d'effusion de sang par hectolitres. Ici les flashbacks focalisés sur les tortures vous soulèveront littéralement le cœur car ils sont crus et cruels. Les confrontations physiques sont réduites à leurs plus simples expressions.

screenLa relation ou plutôt l'absence de relation entre Carl et Assad évolue lentement, les deux hommes n'échangeant que quelques phrases pendant une grande partie du film. Il faut dire que nous avons d'un côté Carl, dépressif, alcoolique, monolithique, cynique et bourrin et de l'autre côté Assad, mystérieux, intelligent, enjoué, qui rêve d'être un vrai policier et non plus l'arabe de service cantonné à tamponner de la paperasse. Les deux hommes vont finalement apprendre à travailler ensemble, poussés par la même envie de résoudre cette affaire et prouver à tous que, non, ils ne sont pas finis.

Si on peut regretter une fin qui fait un peu tache vu la tonalité du film, on savourera, si on a le cœur bien accroché, ce thriller venu du froid. Et on attendra avec impatience les prochains volets.

 

 
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Les enquêtes du département V : Miséricorde, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Wild Bunch

Développeur : Mikkel Norgaard

PEGI : 12+

Prix : 6,99 € (VOD)

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