Prey : Le FPS le plus prometteur de 2017 ?

 

Publié le Mercredi 22 février 2017 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Prey : Le FPS le plus prometteur de 2017 ?

Nos premières impressions

imageInitialement développé par Human Head Studios, le jeu Prey était prometteur et laissait augurer une nouvelle série intéressante… Après d’innombrables reports et une annulation de sa suite, la franchise renait sous une forme totalement différente. Et c’est le studio Arkane, à qui l’on doit la saga Dishonored, qui est aux commandes.

Doit-on du coup s’attendre au meilleur ? Nous avons pu prendre le jeu en mains pour une poignée d’heures et en découvrir tout le début. Entre errances et ratés, nous avons poussé le jeu dans ses retranchements pour voir ce qu’il avait dans le ventre, avec la même foi et le même niveau intellectuel qu’un type persuadé que les palmitos sont les fruits du palmier. Parce que si vous voulez jouer au con, Prey vous l’autorise. Et ça, forcément, on aime.

Tout commence dans une chambre d’hôtel. Vous vous réveillez avec une gueule de bois comme si vous veniez de passer une nuit arrosée et que vous découvriez un tigre dans votre salle de bains. Vous êtes Morgan Yu, éminente scientifique invitée à rejoindre la multinationale Transtar pour laquelle travaille votre frangin. Que vous ayez choisi d’incarner un Morgan mâle ou un Morgan femelle, peu importe. Ça ne changera rien pour vous. Bref, parce que vous êtes curieux, vous explorez les lieux. Tout un tas d’objets sont à récupérer (boissons et nourriture, combinaison…) et vous pouvez quasiment tout saisir. Chaise, verres, lampe… et tout balancer par terre, histoire que la femme de ménage justifie son salaire.
C’est surtout l’occasion pour les développeurs de vous familiariser avec le gameplay : oui, vous pourrez porter plein de trucs et saisir tout ce qui passe à portée de votre main. Non, ça n’a aucun intérêt. Mais c’est possible. Donc c’est chouette. Foi d’un mec qui a passé sa preview à tirer toutes les chasses d’eau qui croisaient sa route sous le regard amusé de l’attachée de presse qui ne cessait de me lancer des « issou » (j’ai su bien plus tard que ce mot étrange n’est pas une contraction de « Y sont où ? » mais un mot à la con synonyme de « LoL ». Que voulez-vous, on a les attachées de presse qu’on mérite).


screenAprès avoir essayé de frapper tous les gens qu’on rencontrait (ce n’est malheureusement pas possible à ce stade, du coup j’ai frappé mon voisin de test pour éviter toute frustration), vous arrivez à Transtar pour subir une batterie de tests. Du genre « vous avez 15 secondes pour vous cacher ». Tests que j’ai largement foiré par pure contestation contre l’autorité, ce qui m’a valu un « sérieusement ? vous croyez vraiment qu’on ne vous voit pas, là ? » alors que j’étais debout devant la vitre de la salle de test.
De la même manière, niveau tests psychologiques, j’ai bien sélectionné les réponses les plus pourries possibles…
Sauf qu’au moment où vous attendez les résultats, une entité obscure attaque le scientifique et tout part en cacahuète.

screenTout commence dans une chambre d’hôtel. Vous vous réveillez avec une gueule de bois comme si vous veniez de passer une nuit arrosée et que vous découvriez un tigre dans votre salle de bains. Vous êtes Morgan Yu, éminente scientifique invitée à rejoindre la multinationale Transtar pour laquelle travaille votre frangin. Attendez… vous ne l’avez pas déjà vécu ça ? Si. Sauf que là, vous êtes pris au piège dans la chambre. Et une fois que vous réussirez à sortir, vous allez découvrir que tout ceci n’était qu’une vaste fumisterie et que vous vous trouvez dans une station spatiale assaillie par des entités agressives. Des aliens rampants ou bipèdes, noirs comme le jais, qui ont buté tout le monde et vous ont inscrit sur la liste de leurs prochaines victimes. D’abord armé d’une simple clef à molette, vous allez récupérer différentes armes au fur et à mesure de votre exploration. Flingue, fusil à pompe, mais aussi Gloo, sorte de fusil projetant une mousse qui va capturer les ennemis pendant quelques secondes, le temps de les terminer avec ce que vous voulez comme arme.
Attention, cela dit, les munitions sont loin d’être inépuisables et peuvent rapidement venir à manquer…


screenVous ramasserez aussi tout un tas d’ingrédients. Non seulement pour vous nourrir et restaurer un peu de vie, mais aussi pour construire. Plus tard dans le jeu, vous pourrez en effet tenter de créer de nouvelles armes, les améliorer, ou créer des potions spéciales. Sauf que bien évidemment, votre inventaire n’est pas illimité et qu’il faudra faire des choix (ou plein d’allers-retours).

Vous voilà donc à errer dans un large complexe fait de couloirs, de bureaux, d’escaliers, d’ascenseurs et de zones plus vastes. Les ennemis sont rares mais bien agressifs à souhait, les aliens bipèdes étant particulièrement difficiles à flinguer. Des petits cailloux dans le grand couscous cosmique, prêts à vous péter une dent à la moindre erreur de votre part.
Entre tension et volonté de foutre le camp de ce merdier, Prey joue sur l’ambiance. Car si graphiquement, le jeu est agréable, il est loin d’être époustouflant. Mais à ce niveau-là, pas de souci : souvenez-vous du premier Dishonored. C’était déjà le cas : un jeu graphiquement réussi mais pas fou non plus, mais qui enchantait par son atmosphère si particulière. Et ce Prey s’annonce dans la même veine. Tout est basé sur l’ambiance. Et les développeurs semblent avoir saisi le truc.

screenBref, vous fouillez, vous cherchez des réponses, vous cherchez une sortie, aussi.

Vous pourrez développer vos compétences au fil de l’expérience récupérée et améliorer vos chances de survie : medikits plus efficaces, hack des portes et systèmes informatiques, possibilité de porter des objets lourds, et j’en passe… sachant que ces choix auront un certain impact sur le jeu, puisqu’ils vous permettront de découvrir bonus et accès secrets (hacker une porte vers une salle spéciale ou déplacer des objets lourds qui donnent accès à une autre salle elle aussi renfermant des bonus…).


screenAmbiance lourde et pesante, aggravée par les témoignages souvent alarmants laissés par le personnel avant qu’il ne soit massacré, Prey livre peu à peu ses secrets et vous place dans une vraie situation d’urgence. Un FPS assez dirigiste cela dit (l’impression d’être livré à vous-même n’est, justement, qu’une impression) et avec quelques défauts liés en partie au niveau de développement du jeu (il n’est pas fini, on vous rappelle que c’est une preview). Bugs de collision en pagailles, bugs sonores… tout cela devrait disparaître lors de sa sortie. Par contre, on peut peut-être se demander si le fait de laisser autant de possibilités aux joueurs ne risque pas de les perdre un peu (bon, d’accord, à force de fouiller et faire le con, je me suis perdu et ne savait plus par où aller ni que faire). Ou si le jeu apportera toutes les réponses scénaristiques espérées, sans s’essouffler sur le long terme.

Quoi qu’il en soit, ces premières heures à déambuler dans cette station saccagée où la touffeur accablante vous met les nerfs en pelote ont été extrêmement prometteuses. On a hâte d’y revenir.

 

 
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