WET (PS3/Xbox 360)

 

Publié le Vendredi 17 juillet 2009 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

WET (PS3/Xbox 360)

..& see ?

C’est dans un luxueux hôtel parisien que Namco Bandai Partners, nouvelle entité supplantant Atari en Europe, nous avait donné rendez-vous pour rencontrer les gens de chez Bethesda. Au menu, non pas l’annonce d’un hypothétique Fallout 4 ni même la présentation d’un nouvel add-on pour Fallout 3, mais une petite démo de WET, un jeu bourrin, sanglant et particulièrement porté sur les cascades.

- Jouer une héroïne dans un jeu qui s’appelle WET… est-ce un bon gros jeu pour adultes avec moult pénétrations et petites phrases du style « oh oui mets-la moi oh oui vas-y plus fort vas-y vas-y vas-y vas-a vas-y » ?
- Non, en fait, WET vient de Wetwork, qui définit une action particulièrement sanglante, et qui vous laisse les mains pleines d’hémoglobine.
- Rien de sexuel alors ?
- Non.
- Ah bon. Déçu alors…

Bref, WET. Vous jouez Ruby. Une assassine. Avec tout ce que cela peut comporter : une silhouette à faire pâlir un mannequin, des formes à faire vomir d’envie une actrice porno et une détermination à faire peur à un taulard. Et la belle a plus d’un tour dans son sac. Elle saute, glisse sur les genoux, virevolte, descend les échelles à l’envers en se tenant par les jambes, rebondit sur les cadavres de ses ennemis et, surtout, joue du katana ou du flingue comme Angus Young joue de la guitare.

WET, c’est un hommage à Tarantino. On y retrouve un rythme, une ambiance, un mélange des genres, des personnages et une palette graphique que ne renierait pas le réalisateur. Bethesda, d’ailleurs, ne s’en cache pas : Kill Bill, notamment, a été une véritable source d’inspiration.

Ruby, donc, exécute des contrats. Elle saute, glisse sur les genoux, descend les échelles à l’envers… et pendant ce temps, tire. Et lorsqu’elle tire, l’action est au ralenti. Offrant une visée semi-automatique, le jeu vous permet de flinguer dans d’énormes gerbes de sang, des vagues incessantes d’ennemis. Ça gicle de partout, ça flingue à tout va et, par exemple, point de cadavre sans lui avoir tiré auparavant six ou sept bastos dans le buffet. Voire deux ou trois dans la tête.

Accessoirement, elle saute sur des corniches, grimpe sur les murs, fait de la gym acrobatique sur des barres… le tout, bien entendu, en flinguant encore et toujours. Et au corps à corps, elle préfère le katana, idéal pour démembrer.

Pour égayer un peu les choses et offrir un peu de variété de jeu, vous aurez parfois quelques niveaux en mode « rage ». La belle, recouverte de sang, devient littéralement bersek, et se lance dans une tuerie sans retenue. Le graphisme devient alors rouge et noir, dans un mélange assez réussi et frappant, soit dit en passant, et elle désosse tout ce qui passe à proximité. Le jeu s’en veut plus nerveux et plus rapide. Enfin, d’autres séquences, à grands renforts de Quick Time Events (QTE), où il faut appuyer au bon moment sur la bonne touche, seront également présentes.

Pour avoir pris le jeu en mains, l’impression reste toutefois mitigée. Le jeu semble sympa, c’est vrai. Avec une ambiance plutôt séduisante. Graphiquement, c’est moins réjouissant. L’animation et les persos auraient mérités un peu plus de soin. L’IA, également, semble un poil à la ramasse. Et les contrôles sont, somme toute, assez pénibles à prendre en mains. Bien entendu, nous n’avions droit qu’à cinq ou six niveaux, sur un jeu loin d’être terminé. Il convient donc de ne pas se faire d’avis définitif. Surtout que le jeu a, tout de même, quelques beaux atouts. Et que s’il fait l’effort de corriger quelques petits détails, il pourrait tout de même offrir de bons et grands moments de jeux. A suivre, donc.

 

 
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