Publié le Dimanche 21 novembre 2010 à 08:00:00 par Tristan Bories

 

Sale temps pour les scénaristes de jeux vidéo…

Sous-payés (comme tout le monde)

L’effervescente histoire d’amour qui lie le cinéma aux jeux vidéo ne date pas d’hier. Je ne vous apprends rien. Ça serait comme vous dire que Berlusconi les aime jeunes et plantureuses, ou encore que Ben Affleck est un mauvais acteur. Rien de nouveau je vous dis. J’entends déjà des voix s’élever en s’écriant « Mais non ! Ben il était pas mal dans… » Non. Il est mauvais un point c’est tout. On ne va pas y passer la soirée.

Le cinéma et les jeux vidéo donc. Pas de très bons souvenirs en perspective, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Rappelez vous le Mario joué par Bob Hoskins (mais si rappelez vous, n’ayez pas peur). Fermez les yeux et continuez avec Dead or Alive ou encore Max Payne…

Passons au sujet qui nous intéresse aujourd’hui, les scénaristes. Et pourquoi ce rapprochement avec le cinéma me direz-vous ? Tout simplement parce que les scénaristes issus d’Hollywood sont de plus en plus sollicités par l’industrie du jeu vidéo. C’est en tout cas le constat que dresse Dan Duray, journaliste au « The New York Observer ».
Il explique également que le salaire proposé est loin d’être le même. Alors que certains scénaristes peuvent prétendre à quelques 100 000 dollars pour un scénario destiné à Hollywood, ils ne pourront en espérer que 10 000 si c’est pour un jeu vidéo. Une disparité assez inexpliquée quand on sait combien peut rapporter un jeu (par rapport au cinéma) ou combien certains jeux peuvent être denses en dialogues.

Reste maintenant juste à savoir si ces personnes y ont véritablement une place ? Nombreux sont les scénaristes spécialisés en jeux vidéo qui se font voler la vedette par un grand nom du cinéma. Et pour quel résultat au final ? Pas grand-chose. Je vous laisse juger avec Enslaved, Odyssey to the West. Les graphismes sont plutôt soignés, le gameplay plus que basique, mais le scénario, lui, nous vient d’un certain Alex Garland. Le genre de type à qui on astique les orteils avec de la vaseline tous les matins sous prétexte qu’il nous a pondu une bouse qui s’est bien vendue. Le nom de cette chose vous le connaissez surement, puisqu’il s’agit du film « La Plage ». Et  cet Alex n’a rien inventé du tout puisqu’il s’inspire lui-même d’une nouvelle chinoise pour son jeu vidéo...

No comment. 

Pensez à l’avenir du jeu vidéo, que dis-je, à l’avenir du monde libre, de l’espèce humaine tout entière si un jour Ben Affleck venait taper à la porte d’Ubisoft… Manquerait plus que les restos japonais soient tenus par des Chinois !

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