Publié le Dimanche 18 juillet 2010 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

No comment

J'ai mal à la gorge. Juste l'impression d'avoir gobé toute une famille de hérissons. Le papa, la maman et les deux bébés obèses.
J'ai aussi mal ailleurs... Je me sens comme une pom-pom girl le soir du bal de promo après m'être fait culbuter par toute l'équipe de foot US, remplaçants et staff compris. Deux fois de suite.

La gastro, c'est vraiment une maladie détestable et humiliante.

Je dois donc remercier ma fille cadette pour me l'avoir refilé et m'avoir permis, entre hier soir et ce matin, de vivre un véritable cauchemar, à flirter en recto/verso avec la cuvette des toilettes. J'en connais désormais le moindre recoin, la moindre aspérité, à tel point que, dans un délire fiévreux je me suis demandé si je n'avais pas fusionné avec.

Oh, vous pouvez rire. Mais la gastro, personne n'en réchappe. Un jour ou l'autre, vous aussi connaîtrez ces moments dépravants, à ne plus savoir s'il faut vous pencher ou vous asseoir sur les toilettes, et rendre des seaux et des seaux de nourriture à moitié digérée et, surtout, terriblement acide.
Car tout le monde y passe un jour. Vous, moi, même les beautés plastiques des pin-ups qui s'affichent dans nos magazines. Les Megan Fox, les Monica Bellucci, les Scarlett Johansson, les Angelina Jolie, les Jessica Alba, les Carla Bruni, les Carmen Electra, toutes se sont retouvées, ou se retrouveront un jour, à vomir tant qu'elles peuvent suite à une gastro carabinée.
La seule différence, c'est que mes toilettes ont reçu un résidu de brochettes de poulet et les leur recevront du caviar.

Autant dire qu'aujourd'hui, je ne vais pas m'étendre plus que ça.

Je vous dirai simplement que la semaine prochaine sera calme. Qu'ayant reçu une nouvelle Xbox en attendant que la mienne revienne du SAV (RROD oblige), je vais pouvoir reprendre quelques tests en retard. Que Vincent, revenu de vacances, va pouvoir s'y mettre aussi. Et que si les news ne sont pas forcément légion, cela ne nous empêchera pas de...

Oups, désolé, je vous laisse, je sens que ça remonte à nouveau.