Publié le Samedi 23 avril 2016 à 10:00:00 par Walid Hamadi

 

Le PlayStation VR est le casque plébiscité par les Américains

Une étude qui prévoit du lourd

Alors que les casques de réalité virtuelle sont sur le point de changer notre quotidien de joueurs (ou pas), il est temps de savoir quelles sont les premières tendances. Le publc attend-t-il vraiment de claquer de 400 à 800 € dans les appareils de Sony, Oculus ou HTC ?

Selon une étude de marché de SuperData aux USA, 6 millions d’américains se disent prêts à acheter le Playstation VR dès cette année. Dans le même temps, 5 millions optent pour l’Oculus Rift et 2 millions voudront acquérir un HTC Vive. On peut dire que les constructeurs vont avoir du pain sur la planche pour satisfaire les demandes. D’ailleurs, les spécialistes disent clairement que les stocks seront clairement insuffisants pour les premiers mois de commercialisation.

Alors qu’Oculus Rift est la première marque à avoir fait parler d’elle dans cette course à l’innovation technologique, elle est moins connue du grand public que le PSVR ! 22 % en ont entendu parler alors que 28% des américains connaissent le casque de Sony. En troisième position vient le Samsung Gear VR (21%) et loin derrière avec 5%, le HTC Vive peine à se faire connaître. Si on rapporte ce chiffre à celui des intentions de vente, on peut tout de même remarquer que les connaisseurs plébiscitent ce dernier, qui a déjà la réputation d’être légèrement plus performant que ses concurrents. Mais le fait qu’il soit aussi le plus cher de tous (799€) peut influencer ce jugement.

Enfin, sachez que 52% de la population n’a pas l’intention de se payer un quelconque appareil de réalité virtuelle, ou ne savent même pas ce que c’est. 16% sont sûrs de s’en procurer un d’ici 2020 et seulement 26% trouvent que ces machines sont trop chères.

Quel que soit leur prix, SuperData estime que d’ici 2020, le marché de la VR pèsera près de 45 milliard de dollars dans le monde, hardware et software confondus. A une condition tout de même, que les jeux de médiocre qualité soient minoritaires, sans quoi, l’industrie risquerait un nouveau crash comparable à celui de 1983.