Publié le Mardi 4 août 2015 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Nous avons ''testé'' la nouvelle Ford C-Max Restylée

Et elle est bien sympa

Cette année, nous avons signé un partenariat avec Ford pour la Gamescom. Pour nous véhiculer, la marque américaine nous a prêté un véhicule pour nous rendre sur le plus gros salon de jeux vidéo du monde.

Direction Cologne, donc.

A l’origine, nous devions partir en Ford Mondeo. Finalement, ce sera en C-Max 2015. Tout simplement parce que le véhicule vient de sortir et que, tant qu’à faire, autant voir ce que des néophytes peuvent bien donner au volant de ce nouveau monospace. Néophytes plus habitués à conduire une Ford dans un jeu vidéo que dans la réalité, il faut bien l’avouer.

La Ford C-Max s’est offert un lifting réussi pour un modèle qui est tout simplement le monospace importé le plus vendu en France, devant le Volkswagen Touran et l'Opel Zafira.

Un monospace plutôt compact, racé, avec une belle calandre trapézoïdale à cinq lames en front, doté d’une belle ligne et qui finalement, est plutôt à mi-chemin entre les monospaces habituels et les berlines, côté look.


Le coffre, hayon mains libres, est peut-être un peu petit, avec ses 432 litres. Mais on peut quand même y ranger un corps. C’est le principal.

La console centrale est tactile et vocale. D’une pression d’un bouton sur le volant, vous pouvez déclencher la reconnaissance vocale. Pratique pour lancer l’autoradio, ou même programmer son chemin sur le GPS, par exemple. Cette reconnaissance vocale est plutôt réussie et efficace, pour peu que vos passagers ne continuent pas de parler ou se mettent à hurler dans la voiture…
Par contre, c’est vrai que les menus auraient peut-être gagné à être plus clairs. Rien de rédhibitoire, loin de là, mais le trop d’infos et de possibilités nuit peut-être à la lisibilité.

D’ailleurs, il y a foule d’options. Des tas de boutons sur le volant. Des myriades de possibilités. Sur la version prêtée, nous avons droit au radar de recul, à l’aide à la conduite, freinage d’urgence, alarme en cas de collision imminente, détection des panneaux de signalisation, radar de position sur sa voie, et j’en passe et j’en oublie… On n’a pas forcément l’habitude de tout ça et il faudra très certainement un bon moment pour s’y faire et découvrir toutes les subtilités de la voiture. Mais son équipement est franchement impressionnant. Et la console centrale, finalement assez épurée.

Question confort également. La voiture répond à nos attentes. L’habitacle est plutôt silencieux, et l’assise confortable. Ferme, enveloppante, les kilomètres s’avalent sans peine et sans fatigue ou mal de dos.


Le siège central arrière est escamotable, permettant d’offrir plus de place si vous n’avez que deux passagers.

La version prêtée est un diesel 2.0 TDCi 150 ch. 0 à 100 Km/h à peine plus de 10 secondes, avec le boitier automatique proposant une vitesse sport, plus dynamique. Son comportement sur route est finalement assez nerveux, là encore se rapprochant plus d’une berline que d’un monospace pépère. Pas de quoi non plus décider d’aller sur circuit, certes, mais c’est tout de même assez étonnant et plaisant. La conduite n’en est pas moins souple, bref, c’est une vraie et très agréable surprise.

Alors c’est vrai. Ford nous prête un véhicule, de quoi s’interroger sur notre jugement. Mais vous nous connaissez. On n’en dirait pas du bien s’il ne le méritait pas. Nous ne sommes pas non plus des « pros du volant ». Mais, hé, vous non plus. La plupart des conducteurs ne le sont pas, d’ailleurs. Vous avez donc, tout simplement, un avis d’un simple conducteur lambda. Sur une voiture séduisante à plus d’un titre, donc.