Publié le Vendredi 7 août 2015 à 16:00:00 par Alexandre Combralier

 

(Gamescom) Rainbow Six Siege : on vit ensemble, on meurt ensemble

Micro-casque et amis disponibles non-inclus mais nécessaires

Rainbow Six Siege sera-t-il un FPS de plus ? Ubisoft est bien conscient du risque et a par conséquent décidé d'axer son futur "Tom Clancy Inside" sur la coopération, l'entraide, la fraternité, la bavardise même, tant il apparaît nécessaire au cours des missions de donner autant de renseignements que possible au reste de son escouade (de cinq joueurs). On nous prévient donc qu'il faudra être loquace durant toute la session de prise en mains, et qu'importe si l'attelage est composé d'un Russe, de deux Français, d'un Italien et d'un Japonais. Tant que nous sommes au milieu d'Allemands, autant collaborer en toute sérénité.

Nous n'avons testé, durant une demi-heure, qu'un seul mode multi sur une seule carte, ce qui peut néanmoins suffire pour dégager la vraie valeur ajoutée du soft d'Ubi. Nous jouons d'abord les gendarmes (il y aura même le GIGN dans la version finale). Il s'agit d'investir un bâtiment de deux étages (plus un sous-sol). Les terroristes doivent défendre un serveur et ont barricadé le plus stratégique des lieux de passage. Pendant ce temps, les forces d'élite dirigent, bien au chaud, des drones afin de repérer les lieux. La chose est indispensbale car l'horloge va ensuite tourner à la faveur des terroristes : il faut donc repérer en trente secondes où les ennemis ont fortifié leurs positions.

Pour ce faire, comme le temps passe vite, l'équipe doit rapidement s'organiser. Qui prend le sous-sol ? Moi. Qui prend le premier étage ? Moi. Etc, etc. Dire "Copy" et "Roger" avec un casque-micro de dernière génération, ça a quand même la classe, non ? Même topo lorsque la partie se lance vraiment et que le compte à rebours s'enclenche : le fusil à pompe dit qu'il va en première ligne, pendant que le grenadier ou le support reste à l'arrière et se fait shooter en criant "Aaaaarg, shit, foutre Dieu, ils sont à droite et ils arrivent" (notons au passage qu'après une mort, il n'y a pas de respawn, mais que le perdant peut toujours regarder des caméras de surveillance pour continuer d'informer ses petits amis).

Deuxième manche : nous jouons les terroristes, soit les assiégés. Avant le début de la partie, il faut très vite trouver les points faibles de nos défenses et les barricader d'entrée de jeu. Là encore, quand le chrono s'enclenche, l'équipe doit se répartir les points de garde et se tenir au courant de tout mouvement ennemi.

Bref, à condition d'avoir des amis sur lesquels l'on peut compter, et un micro-casque, Rainbox Six Siege s'annonce immersif. Pour le reste, il s'agit d'un FPS assez classique dans lequel ni le gameplay ni la réalisation générale ne déçoivent ou ne surprennent. Toutes les combinaisons habituelles sont disponibles : arme secondaire, position accroupie ou couchée... Le véritable point fort se situe dans la diversité des profils disponibles, deux fois plus nombreux que le nombre de personnes dans une escoudade, ce qui laisse augurer d'intéressantes combinaisons. Par exemple, une classe possède un solide bouclier et jouera tantôt le rôle de défenseur-tank, tandis qu'un autre peut compter sur un marteau pour défoncer les barricades ennemies.

Pour ceux qui voudraient progresser et maîtriser à fond les techniques du jeu, Ubisoft a d'ailleurs pensé à inclure un mode Spectateur qui a l'air assez complet. Loin d'être un énième FPS bourrin, Rainbox Six Siege sera donc un FPS où l'intelligence tactique est réellement utile. La base est bonne mais là encore, le plaisir du jeu dépendra vraiment de la qualité de votre équipe.

Aller. On vous montre ça en image.