Publié le Vendredi 5 septembre 2014 à 11:00:00 par Cedric Gasperini

 

Meurtre dans le Haut-Rin : le jeu vidéo mis en cause

Fallait s'y attendre

L'affaire fait la Une actuellement. Enfin, la deuze puisque c'est le bouquin de Valérie Trierweiler qui semble occuper tous les esprits ces derniers jours. Ce qui donne une bonne vision de ce que l'intelligence des français tient à placer sur le devant de la scène. Un adolescent de 15 ans a tué sa soeur, une fillette de 11 ans et blessé gravement son petit frère de 8 ans.

Entendu par la police, il a avoué les faits. Lors de la conférence de presse évoquant ces aveux, le procureur de Mulhouse a évoqué un "problème d'addiction aux jeux vidéo". Ajoutez une "bouffée délirante" expliquant que le jeune homme a entendu des voix et est passé à l'acte, et vous aurez la totale. Ah non, le procureur évoque également des doutes quant à sa santé mentale. Cela dit, hein, buter sa soeur et tenter de buter son frère, on peut effectivement parler de problèmes de santé mentale...

Reste à savoir ce que donneront les reportages et autres déclarations des uns et des autres. On se met, dans une bouffée délirante nous aussi, à rêver que les pseudo-journalistes expliquent que le jeu vidéo, joué par des millions de gens dans le monde, ne transforme pas les gens en psychopathes. Que ce n'est pas plus dangereux qu'un bouquin ou la télévision. Que malgré tout, oui, s'il y a des indications d'âge ce n'est pas pour les chiens et que merde, ça me saoule d'entendre des "oui mon fils a 12 ans et il joue à Call of Duty mais tous ses copains y jouent alors bon".
Bref, on se met à rêver d'un monde qui réfléchit. 

En attendant, une fillette tuée. Une famille détruite. Par la faute de Call of Warcraft Resident Creed. Forcément. Et puis aussi du mariage gay et de l'immigration aussi, non ?