(Gamescom) La Terre du Milieu : L'Ombre du Mordor. Un Assassin's Creed à la campagne ?

 

Publié le Vendredi 15 août 2014 à 11:30:00 par Alexandre Combralier

 

(Gamescom) La Terre du Milieu : L'Ombre du Mordor. Un Assassin's Creed à la campagne ?

La loi du Talion

Il serait injuste de dire que L’Ombre du Mordor n’est qu’un « jeu à licence de plus » voulant d’abord tirer profit de la célébrité de l’univers du Seigneur des Anneaux. Le soft de Warner Bros Interactive se veut au contraire un plus ambitieux open-world, s’inspirant clairement (qui a dit : trop clairement ?) d’un certain Assassin’s Creed.
 
L’intrigue de L’Ombre du Mordor commence tout de suite après la fin du Hobbit, et donc des années avant la Communauté de l’Anneau. Gollum a perdu son Anneau Unique et veut absolument le retrouver. Son obsession, sa dépendance, le mènent à Talion, un elfe, qui a aussi la particularité d’être le héros du jeu. Talion est suivi par le fantôme du forgeur de l’Anneau Unique (ainsi que de ceux qui sont tous par lui dominés).

  
 
La trame principale apparaît encore brumeuse, mais on peut déjà vous révéler la présence de plusieurs flashbacks prenant place mille ans auparavant, avant la première défaite de Sauron. De toute évidence L’Ombre du Mordor n’oublie pas le fan-service : cela se voit dans le design, dans les créatures et les races rencontrées, mais encore à travers les descriptions des armes du protagoniste principal, prenant place dans le large univers étendue de la licence. Les fans devraient être aux anges.

 
 
Ceux d’Assassin’s Creed aussi : L’Ombre du Mordor, dans son gameplay, fait indubitablement penser à la série d’Ubisoft. Le héros peut ainsi grimper quasiment partout, sauter facilement de construction en construction. Le système de combats combine encore contres, attaques simples et prises (ça ne vous rappelle rien ?). On peut heureusement sauter, tirer à l’arc (en mode bullet-time) ou encore achever les ennemis au sol. On pourrait presque dire qu’il s’agit d’un Assassin’s Creed en Terre du Milieu, et même d’un Assassin’s Creed à la campagne.
 
Plus intéressant, le mode discrétion est quant à lui développé et autorise non seulement l’assassinat silencieux, mais encore la prise de contrôle psychique des ennemis qui combattront alors pour vous : c’est cette approche qui nous a le plus convaincu, à plus forte raison quand Talion, pour échapper de nouveau à la vue de ses ennemis, peut grimper sur les hauteurs avec une facilité déroutante. Le jeu gagne ainsi en profondeur, ce qui est salutaire, car le système de combats paraît trop basique encore pour ne pas lasser au bout de plusieurs heures de jeu…
 
 
 
Autre valeur ajoutée de L’Ombre du Mordor : le Nemesis System. Chaque boss ou mini-boss du jeu (des orcs, comme l’écrasante majorité des ennemis, animaux exceptés) s’affrontent entre eux pour renforcer leur pouvoir. On voit ainsi des batailles entre deux détachements d’orcs (mais celles-ci sont, hélas, scriptées), dans lesquelles le joueur peut interagir, jusqu’à modifier l’ensemble des équilibres s’il tue les plus forts généraux. Chaque boss n’est rendu visible qu’en accomplissant des pré-missions (tuer un certain nombre d’ennemis furtivement, tuer tous les gardes du corps…).
 
 
 
L’Ombre du Mordor sortira le 3 octobre 2014, sur PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox 360, Xbox One et PC. Le jeu est donc à cheval entre deux générations, et sur la version testée (évidemment sur next-gen), cela se voyait quelque peu. On est tout de même loin d’un Assassin’s Creed : Unity. S’il ne peut clairement pas rivaliser au niveau de la qualité des textures, L’Ombre du Mordor se distingue au moins par son inspiration pas déplaisante de l’univers de Tolkien, mêlant collines, montagnes, ruines ou plaines défraîchies.

 
 
N’attendez donc pas que L’Ombre du Mordor soit une tuerie se plaçant directement au-dessus de la concurrence la plus farouche. Mais même sans déchirer la rétine ou révolutionner le jeu vidéo, le soft de Warner Bros a cette immense plus-value : être un jeu qui ne se repose pas du tout sur les lauriers que lui apportent sa licence, et qui plus est un open-world (le premier jeu solo de la licence à l’être) dans l’univers du Seigneur des Anneaux… Gros hic pour la Warner : Assassin’s Creed sort ce même mois d’octobre. Pas un problème pour les fans et autres curieux de la licence qui auront toutes les raisons de se jeter dessus. Mais pour les autres ?
 

 

 
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Commentaires

Ecrit par 10r le 15/08/2014 à 11:52

 

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vivement...

4890 Commentaires de news

Ecrit par freyvane le 15/08/2014 à 12:06

 

2

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Inscrit le 25/08/2013

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Ils espèrent sans doute que la conclusion du Hobbit qui sort en décembre va aider à booster les ventes du jeux pour noël et faire un score correct malgré la concurrence acharné de fin d'année.

D'ailleurs, celons moi, ce n'est pas avec AC qu'il sera le plus concurrence, mais Dragon Age Inquisition.
C'est entre ces deux franchises de l'univers heroic fantasy que le choix sera le plus difficile pour beaucoup. D'un coté un RPG qui a l'air sympathique, de l'autre un jeu plutôt correcte, issu d'une licence légendaire, et qui est la suite directe d'une trilogie qui se termine avant noël.

Et le grand vainqueur ?
Facile à deviner...

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The Witcher 3 smiley 54

1536 Commentaires de news

Ecrit par clayman00 le 16/08/2014 à 09:59

 

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... Cette fin d'année va me faire mal a la bourse... mais d'une force...

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