La Chine dément avoir l’intention d’accueillir les consoles de jeu étrangères

 

Publié le Jeudi 31 janvier 2013 à 16:00:00 par Laurent Benoit

 

La Chine dément avoir l’intention d’accueillir les consoles de jeu étrangères

Wata pekoku ! Wata pekoku !

imageSi pour le moment ils se font une spécialité de les contrefaire sauvagement pour écouler des PS2 avec des processeurs de Super Nes en Asie, la République Populaire de Chine pourrait, selon les propos d’un quotidien national, ouvrir le pays à l’importation de consoles étrangères, interdites sur le territoire depuis dix ans malgré leur production au sein des usines des partenaires tiers (et même les adversaires politiques qui font quand même du business avec eux, tels que le taïwanais Foxconn installé sur son sol).

China Daily évoquait une source au sein du ministère de la Culture, qui affirmait que le gouvernement travaillait sur cette possibilité. Au-delà de la stratégie de s’ouvrir un peu plus aux marchés occidentaux et à renforcer la synergie économique, la source expliquait que cette interdiction provient de sept ministères différents, et qu’il faut l’accord commun de tous pour sa levée.
Une barrière avant tout justifiée par des mesures de protectionnisme national que la Chine s’emploie à brandir au nez de l’Organisation Mondiale du Commerce, dont les membres occidentaux enragent de ne pas pouvoir récupérer le juteux marché intérieur d’un pays en pleine croissance économique et démographique, soit un Eldorado pour les entreprises occidentales...

imageAussitôt la rumeur évoquée, les actions de Sony et Nintendo ont grimpé respectivement de 8 et 3,5% à la Bourse de Tokyo.
Il n’en a pas fallu plus pour que ce même ministère de la Culture en Chine adresse un communiqué à Reuters pour démentir cette intention future de lever l’interdiction. Nintendo n’a pas souhaité commenter, Sony continue d’affirmer que le marché chinois est prometteur, mais que pour le moment, ils n’ont pas l’intention de s’y lancer plus en profondeur, vu les contraintes que représentent l’Etat tout-puissant néo-communiste.

Sony a en effet obtenu fin 2012 une autorisation de vente sur le territoire pour 4 ans, mais sans classification des jeux vidéo et avec un contrôle quasi-omnipotent du gouvernement chinois, le constructeur japonais reste frileux à lâcher des caisses de PS3 dans les Terres du Milieu.
Déjà lancée en 2004 en Chine, la PS2 y avait fait un bide retentissant, un an après que Sony y ait délocalisé la production de la console pour ne plus avoir à payer une main d’œuvre japonaise qu’elle estimait trop chère.
A l’époque, les analystes parlaient de ballon d’essai pour justifier cet échec relatif. Un an auparavant, le numéro un de l’électronique avait délocalisé la production de sa console vedette afin de diminuer son coût de fabrication.

 

 
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Ecrit par Abaker le 01/02/2013 à 03:58

 

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Déjà lancée en 2004 en Chine, la PS2 y avait fait un bide retentissant, un an après que Sony y ait délocalisé la production de la console pour ne plus avoir à payer une main d’œuvre japonaise qu’elle estimait trop chère.
A l’époque, les analystes parlaient de ballon d’essai pour justifier cet échec relatif. Un an auparavant, le numéro un de l’électronique avait délocalisé la production de sa console vedette afin de diminuer son coût de fabrication.

Hop, petite répétition dans la phrase.smiley 11

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