Publié le Lundi 12 novembre 2012 à 09:57:00 par Cedric Gasperini

 

Le jeu vidéo pointé du doigt dans une tuerie en Russie

Léa passion avocat, trop violent pour les enfants ?

Si en Norvège, Andreas Breivik avait cité Call of Duty comme terrain d'entraînement et World of Warcraft comme alibi social durant la préparation de sa tuerie, un autre tueur est aujourd'hui indirectement lié au jeu vidéo et à la violence qui s'en dégage.

Dmitry Vinogradov, un avocat russe de 29 ans travaillant dans une compagnie pharmaceutique, a abattu, en milieu de semaine dernière, cinq de ses collègues, deux femmes et trois hommes, et en a blessé deux autres, devant les yeux d'Anya Kaznikova, son ex-petite amie qui travaillait au même endroit.
Cette fusillade est le résultat d'une déception amoureuse : Anya avait mis fin à leur relation 10 mois auparavant.
Tout comme Breivik, Dmitry Vinogradov avait publié, quelques heures avant la tuerie, un manifeste dans lequel il s'en prenait à l'humanité dans son ensemble, et affichait sa volonté de la détruire.

Aujourd'hui, on apprend que suite à cette tuerie, la presse russe met en exergue les jeux vidéo violents, et citent notamment abondamment Manhunt, de Rockstar, sorti en 2003. Ce jeu hyper violent est pointé du doigt notamment par un député qui appelle à la création d'un commission de contrôle des ventes de jeux vidéo.

Notez que, pour l'instant, aucun lien entre Manhunt et la tuerie n'a été établie et qu'on ne sait pas d'où cela sort. Mais le jeu vidéo est tout trouvé pour porter le chapeau quand même...