Publié le Jeudi 16 août 2012 à 15:30:00 par Baptiste Bourdon

(GamesCom) Dead Space 3, la peur du blanc

Sequel à la sauce Michael Bay

La présentation de Dead Space 3 s'est faite avec une manette dans les mains de tous les journalistes. Nous avons eu droit à deux démos, la première permettant de jouer au premier niveau, la seconde étant une « monster box » dans laquelle nous avons pu tester diverses armes sur les ennemis, ainsi que découvrir le système de customisation.

Dead Space 3 contient tout ce qui caractérise un Dead Space : des vaisseaux défoncés, des armes de chasse au rhinocéros, des cadavres mutants et 50 kilolitres de sauce tomate (avec grumeaux !). Là-dessus, rien de nouveau. Evolution remarquable, le tout début du jeu est scripté façon Uncharted, avec des explosions de partout, un environnement qui s'effondre de toute part et des transitions soignées vers les cinématiques, toujours avec le moteur de rendu particulièrement agréable à l’œil.

Au niveau de la mise scène, regrettons et pleurons l’ambiance oppressante et claustrophobique du premier Dead Space qui est plutôt moins présente, sans doute parce qu'on a fini par s'y habituer, sans doute parce qu’on mise parfois plus, du côté de Visceral, sur les extérieurs et le spectacle d'explosions à la Michael Bay que sur les endroits clos, sombres et angoissants...

Le gameplay n'a pas changé, on peut toujours démembrer à tour de bras, tronçonner, électrocuter, mitrailler et exploser des zombies hurlants. Ce qui a changé, c’est le système de customisation des armes. Plusieurs établis sont accessibles au fil du jeu qui permettent de modifier, upgrader et fabriquer des armes et munitions.

Une chose assez pénible est le système d'interaction avec les interrupteurs, leviers, portes etc au fil des niveaux : pour les activer, il faut se mettre en mode visée et appuyer sur un bouton d'activation, qui change en fonction de la nature de l'interrupteur. Assez peu intuitif, mais on s'y fait.

En conclusion de ce bref aperçu de Dead Space 3, je dirais que ce jeu est à ses prédécesseurs ce que l'Aliens de Cameron est au premier film Alien de Ridley Scott... C'est-à dire qu'il s'agit d'un jeu fidèle au style de la série en terme de technique, mais qui au niveau mise en scène et expérience est passé du Donjon-Crawling horrifique et grinçant au jeu d'action explosif et méthodique. Une évolution qui plaira sans doute à beaucoup de joueurs, mais qui décevra grandement les gardiens casse-bonbon du patrimoine.