Publié le Mardi 23 août 2011 à 09:28:00 par Cedric Gasperini

 

(GamesCom) Batman Arkham City confirme tout le bien qu'on pense de lui

Ce sera du tout bon

Pour tout avouer, si Batman Arkham Asylum m'avait bien plu question ambiance, graphisme et gameplay, je n'étais pas pour autant tombé en pâmoison comme beaucoup (parmi mes confrères et parmi nos lecteurs) à le qualifier de « meilleur jeu de l'année ». Des limitations au niveau de la jouabilité (on ne pouvait pas se suspendre à n'importe quelle corniche mais uniquement celles décidées par les développeurs, ou encore les incessants allers-retours) m'avaient, principalement, laissé de marbre.

Pour autant, sachant que c'est un des jeux les plus attendus de l'année, c'est avec une impatience non feinte que je me rendais à la présentation de Batman Arkham City.

Premier constat : c'est beau. Effectivement, graphiquement le jeu assure un max. La démo était en 3D, ce qui ajoute un plus indéniable à l'immersion mais reste, bien évidemment, accessoire. Les coups sont fluides, la caméra dynamique, et on retrouve cette « patte » initiée, avouons-le, par Nolan au ciné et son renouveau de Batman : c'est sombre, crade, dans un monde violent.

Pour le coup, petite déception, ce sont deux défis qui nous ont été dévoilés. Le premier consistait à latter le plus vite possible et en réalisant un max de combos toute une flopée d'ennemis. Deux développeurs jouaient en même temps, l'un sur PS3 avec Batman, l'autre avec Catwoman sur 360. Les graphismes y sont identiques, soit dit en passant.
Batman comme Catwoman ont leurs propres mouvements, l'une plus féline, l'autre plus bourrin, leurs propres armes, l'une avec un fouet, l'autre avec les batangs, et leurs propres « finish moves », Catwoman aimant exploser les noix de ses adversaires ou leur briser le nez avec un coup de pied inversé, Batman étant plus friand de clavicule ou genoux cassés ou démis.
Le second défi consistait à nettoyer une pièce de ses ennemis sans se faire repérer.

Finalement, on aura pu voir que chaque héros a également ses propres déplacements, Catwoman pouvant se suspendre à l'envers sur une grille, et se mouvant parfois à quatre pattes tel un félin.

Enfin, chacun aura fait un petit tour dans le jeu solo, à voler au-dessus d'Arkham City. C'est beau, les bâtiments sont nombreux, les ruelles sombres pullulent et l'on devrait pouvoir traverser les cieux d'un bout à l'autre de la ville tel un oiseau, à se propulser à l'aide de filins et à planer avec les grandes ailes du super-héros.

Outre des animations d'ennemis assez poussives et peut-être une IA sur laquelle on espère plus de performance durant le jeu solo, il n'y avait pas grand-chose à reprocher au jeu. Batman Arkham City s'annonce comme une suite très réussie, toujours dotée d'une ambiance de folie et d'une jouabilité intuitive.
Vivement qu'on sy colle, donc.

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