Spider-Man: Far From Home, la critique du film

 

Publié le Mardi 2 juillet 2019 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Spider-Man: Far From Home, la critique du film

Crise d'adolescence

imageQuelques mois ont passé depuis la victoire des Avengers sur Thanos avec le sacrifice de Tony Stark et Natasha Romanoff.

Peter Parker tente de reprendre sa vie, puisque qu'il a fait partie de ceux tués il y a 5 ans par le claquement de doigts du Titan Fou. Par chance, Tante May, MJ, Ned et tous ses amis ont eux aussi été victimes du "snap", ce qui permet au jeune Avenger de continuer à vivre en même temps qu'eux.

Mais Parker est grandement affecté par la mort de Stark et ne sait plus trop où est sa place, en tant qu'adolescent, en tant que Spider-Man et en tant qu'Avenger.

Cependant, un voyage scolaire à travers l'Europe pourrait permettre à Parker de décompresser. Quoiqu'il voudrait profiter de l'occasion pour déclarer son amour à MJ.

C'est sans compter sur l'intervention de Nick Fury qui donne à Parker les "lunettes de soleil" de Tony Stark, remplies de technologie et connectées à tout ce qu'a créé le génie milliardaire, play-boy et philanthrope.

De plus, Fury veut que Spider-Man prête main forte à Quentin Beck, alias Mysterio, dans son combat contre les Élémentaux. Ceux-ci viendraient, comme Beck, d'un univers parallèle et tentent de détruire la Terre.

Des vacances mouvementées pour le jeune Peter Parker, qui va devoir jongler entre sa vie d'adolescent et celle de super-héros.

Et par-dessus le marché, l'un de ses camarades de classe se met à draguer MJ…


screenTout comme Spider-Man: Homecoming, Spider-Man: Far From Home est une coproduction Sony/Marvel. On retrouve Jon Watts derrière la caméra et, devant, toujours Tom Holland, Zendaya, Samuel L Jackson, Cobie Smulders, Jon Favreau, Jacob Batalon, Marisa Tomei, Tony Revolori et Angourie Rice. Jake Gyllenhaal est lui Quentin Beck aka Mystério.

Le problème du film est simple : Comment conserver une once de mystère sur l'intrigue quand on utilise un personnage connu pour être un vilain et qu'on vous le présente comme un gentil, sans dénaturer ledit personnage et donc sans aller à l'encontre de ce que les comics disent de lui depuis 1964 ?

Réponse : on ne peut pas.

L'histoire et le retournement de situation sont prévisibles pour toute personne connaissant un tant soit peu les aventures du Tisseur. De même, le "sabordage" du voyage scolaire par Fury est prévisible. Sinon comment voulez-vous que Spider-Man intervienne ?

screenEt il en est comme ça pour tout le film. L'histoire est classique et sans surprise, n'apportant que peu de choses au MCU ou à l’univers de Spider-Man. Mais c'est sans compter sur deux scènes post-génériques qui, elles, bouleversent la vie du Tisseur et le MCU.

Doit-on en conclure que Spider-Man: Far From Home est donc un mauvais film ?

Que nenni ma bonne dame !

On retrouve toujours un excellent Tom Holland et une excellente Zendaya. Le reste du groupe est toujours aussi bon. Jake Gyllenhaal est lui-aussi au top niveau. Seul peut-être Samuel L Jackson parait en retrait.

Côté action et effet spéciaux, on en a pour notre argent, bien que certains FX ne soient pas parfaits et la déception de ne pas voir le Tisseur balancer entre les immeubles New-Yorkais.

Bien entendu, le côté Teen Movie estival rempli d'humour et d'amour est bien présent mais ce n’est pas lourdingue, ça passe. Faut dire qu'on aime bien ça, les teenagers, à Gamalive…

screenLe seul gros point noir pour nous vient finalement de l'une des scènes post-générique. Celle-ci ramène un personnage bien connu de Spider-Man sur le devant de la scène : le rédacteur en chef vulgaire et despote. Et il est joué par le même acteur qui a déjà joué ce rôle dans (désormais vieille) trilogie de Sam Raimi. Et là on dit : mais pourquoi ? Pourquoi reprendre cet acteur ? Il n'y a personne d'autre pour jouer ce monstre tyrannique et permettre ainsi de lui donner un nouveau visage, une nouvelle direction ?  Et n’est-ce pas un peu « limite » de faire revenir un tel personnage alors qu’Hollywood (mais pas seulement) est en pleine débâcle liée aux différentes affaires de harcèlement ?

Mais bon. Malgré tout, malgré ses imperfections et son manque de surprises, force est de constater que Spider-Man: Far From Home reste un bon teen movie pour cet été, fidèle aux deux premiers opus. A voir, donc.

 

 
image

 

 

 

 

Test précédent - Home - Test suivant

 

Spider-Man: Far From Home, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Sony Pictures Releasing France

Développeur : Jon Watts

PEGI : 7+

Prix : Cinema

Spider-Man: Far From Home, la critique du film

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 8/10

Aucune note des lecteurs.
Soyez le premier à voter

Cliquer ici pour voter

 

 

Images du jeu Spider-Man: Far From Home, la critique du film :

Derniers Commentaires

0