Publié le Lundi 22 août 2016 à 12:00:00 par Sylvain Morgant
Jason Bourne, la critique du film
La Mémoire dans la gueule ?
Cela fait maintenant plusieurs années que Jason Bourne, l'ancien tueur amnésique de la CIA, se cache à travers le monde. Il vit en Grèce où il participe à des combats clandestins, encore torturé par sa vie d'avant.De son coté, Nicky Parsons, ancienne agent de liaison de Bourne et des autres tueurs, travaille désormais avec des activistes et des hackers pour dévoiler au monde les programmes secrets de la CIA.
Lors de l'un de ces piratages, elle récupère des dossiers sur un nouveau programme d'espionnage du nom de Iron Hand mais surtout des fichiers cachés sur Treadstone, le programme à l'origine de Bourne. Dans ceux-ci est mentionné le nom de Richard Webb, le père de David "Jason Bourne" Webb.
Et si Jason était rentré dans le programme Treadstone sur un mensonge ? Nicky va donc retrouver Bourne pour lui remettre ces infos.
Hélas, la CIA s'est aperçue du piratage et lance une opération pour mettre fin à cette fuite de données et neutraliser Nicky et Bourne.
Mais on ne s'en prend pas à Jason Bourne impunément.
Cinquième volet de l'univers Bourne et quatrième épisode de la saga avec Matt Damon dans le rôle de tueur amnésique, Jason Bourne est de nouveau réalisé par Paul Greengrass. Julia Styles est aussi de retour pour les anciens participants. Dans les nouveaux nous avons Alicia Vikander, Tommy Lee Jones, Vincent Cassel et Riz Ahmed. Du beau monde. Quoique Tommy Lee a l'air de se dessécher sur place à chaque nouvelle apparition, ses valises sous les yeux s’étant transformées en malles. Et notons que pour une fois, Vincent Cassel ne nous donne pas envie de le taper avec le premier truc qui nous passe sous la main. C’est aussi sans doute dû aux trois lignes de texte, à peine, qu’il a à prononcer. Alicia Vikander ne fait que confirmer tout le bien que l'on pense de l'actrice, volant la vedette a presque tout les autres acteurs. Dommage par contre que Julia Styles n’ait pas un rôle plus conséquent. Matt Damon quant à lui, est toujours aussi excellent, et bien que son visage commence a refléter le temps qui passe, il n'a rien perdu de ce qui fait Jason Bourne.
Les combats, les poursuites et les séquences "cache-cache" sont toujours au top. La brutalité des combats est toujours là, on ressent toujours autant les coups, on a mal pour les acteurs. Les courses poursuites sont toujours aussi dingues et haletantes.
Vous vous demandez sûrement si la réalisation de Greengrass s'est calmée. La réponse est non. L'homme secoue toujours sa caméra dans les phases d'action, pour le malheur de ceux d'entre vous qui sont sujets au mal de mer. Mais bon, ce n'est pas comme si vous n'étiez pas prévenus, c'est sa façon de faire. Il faudra encore sans doute quelques minutes pour s’y habituer, le bonhomme renvoyant dans cet épisode un Parkinsonien en phase terminale à l’état de légume par rapport à lui.
Pour l'histoire, par contre, un petit point négatif. Alors oui, les scénaristes ont intégré les révélations des précédents épisodes, les fuites de données massives dues à Snowden, mais ils ne font que réécrire ce qu'on a déjà vu dans les autres Bourne. Un petit air de déjà-vu, remis au goût du jour, quelques raccourcis, notamment dans les relations entre les personnages…
Mais, ce qui fait tiquer leplus, c'est cette manie des "directeurs de la CIA" de liquider tout le monde en cas de problème. Nan mais sérieusement, comment tu justifies en 2016 que tu butes tous tes agents de terrains, tes ex-employés et employés au moindre problème ? Et comment tu recrutes des gens pour les remplacer après ? C'est marqué dans l'annonce que si le directeur est contrarié , ils te descendent ? Et le temps d'entrainement, les coûts de formation de ces gens, on en parle ou pas ? Et ils n'ont toujours pas compris que tout ce que Bourne veut c'est qu'on lui foute la paix ? Alors pourquoi s'acharner à vouloir le descendre ?
Bon vous me direz, si les gars ne le tentaient pas, on n’aurait pas de film...
On vous rassure quand même : haletant du début à la fin, le film se regarde comme un excellent film d’action, qui claque ce qu’il faut, quand il faut, et sans temps mort. Du tout bon, donc.
Bref, Jason Bourne est de retour. Et il est va péter quelques dents.
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Jason Bourne, la critique du film
Plateformes :
Editeur : Universal Pictures International France
Développeur : Paul Greengrass
PEGI : 7+
Prix : Cinema
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