Publié le Mercredi 27 juillet 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test du clavier G.Skill Ripjaws KM780 RGB

Le meilleur sur le marché ?

Premier clavier gaming de la marque G.Skill, le Ripjaws KM780 RGB est un clavier mécanique proposé avec des switch Cherry MX Red, Brown ou Blue. Nous avons testé la version Cherry MX Brown.

C’est un clavier assez lourd. Il pèse la bagatelle de 1,36 kg seul, ou 1,54 kg avec le repose-poignets. Sa taille est en conséquence : il mesure 518x172x48 mm.

Et ses spécificités techniques sont à la hauteur. Les touches Cherry MX sont annoncées avec une durée de vie de 50 millions de frappes, avec une distance de déclenchement de 2mm.
Les touches sont à rétroéclairage RGB et peuvent être définies individuellement via le programme dédié. 6 touches de macro sont disponibles, enregistrables à la volée. Elles sont situées à gauche du clavier. En haut à droite du clavier, les touches multimédia sont associées à un affichage du volume.
Le clavier est anti-ghosting et n-Key rollover. L’anti-ghosting permet d’éviter que certaines touches non sollicitées soient prises en compte, ou que certaines touches sollicitées ne le soient pas, ce qui peut parfois arriver sur les claviers. Le Key rollover permet de prendre en compte toutes les touches pressées simultanément. Sur ce clavier, elles le sont toutes. Vous pouvez presser 104 touches en même temps, le clavier les prendra toutes en compte…

Rajoutez le repose-poignet détachable, le passe-fil, le câble tressé USB, Une entrée et une sortie audio jack 3,5mm, et un port USB. Enfin, le châssis est en aluminium (ce qui explique aussi son poids) et est inclus un jeu supplémentaire de 10 touches spéciales, rouges, AZERQSDFGC avec un revêtement particulier.


Extrêmement complet, donc, ce clavier est vendu entre 150 et 180 €, selon les revendeurs. Un prix conséquent, donc. Si le G.Skill Ripjaws KM780 RGB semble les valoir sur le papier, reste à savoir s’il tient ses promesses une fois branché.
Nous l’avons donc essayé sur différents types de jeux.

De l’ancien, du nouveau, du FPS, du jeu de stratégie, des MMO, des jeux d’action… Le clavier a été mis au supplice sur des titres tels que Doom, Overwatch, Hitman, World of Warcraft, GTA V, Diablo III, Dying Light, The Witcher 3, Total War Warhammer… mais aussi Outlaws, Fallout 2, Syndicate, Little Big Planet, Sim City 2000, Colonization et Wing Commander III. Oui, ben je fais ce que je veux et je joue aux jeux que je veux. Non mais.

La création de macros et le choix du rétroéclairage se fait via un petit logiciel à télécharger sur le site du constructeur. Assez simple au demeurant, ce logiciel permet réellement de faire tout ce que l’on veut. Personnellement assez peu friand du feu d’artifice sur mon clavier, et virant la plupart du temps le rétroéclairage, je l’ai ici laissé sur juste certaines touches. Une personnalisation appréciable, au final, quand certains claviers se focalisent sur simplement des zones.

Quant à son utilisation, jamais le clavier n’a été pris en défaut une seule fois durant nos parties. On a apprécié le passe-fil, bien pratique, la prise USB intégrée, mais aussi la réponse des touches. La version Brown est assez soft et le clavier n’est donc pas trop bruyant (ça reste un clavier mécanique, hein). Large, permettant une bonne position des mains, donc moins de fatigue durant les parties grâce à son repose-poignets, solide, lourd (donc ne bouge pas même durant les phases où vous risquez de le bousculer un peu), et surtout très complet… c’est bien simple, même en cherchant, nous n’avons trouvé absolument aucun défaut à ce clavier.

C’est le compagnon ultime, idéal, pour vos parties de jeu. Extrêmement plaisant à utiliser, avec tout ce qu’il faut pour le personnaliser selon vos envies, c’est un argument de poids (1,5 kilo, on vous rappelle), pour menacer l’adversaire qui vous a battu lors d’une partie. Testé, très apprécié, déjà adopté. C’est désormais notre clavier gamer de référence.