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Publié le Mercredi 17 juin 2009 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

(Cinéma) Transformers 2 la revanche

Méfiez-vous de votre mixeur

imageLe temps passe et les enfants grandissent. Deux ans se sont écoulés depuis les évènements qui ont amenés Sam Witwicky à sauver la Terre d’une invasion de robots belliqueux.
Aujourd’hui, Sam entre à l’université. Les derniers cartons sont prêts et alors que sa mère a du mal à se faire à cette idée et pleure comme une madeleine et voyant son fils quitter le domicile familial, Sam doit expliquer à Bumblebee , sa voiture-robot Chevrolet Camaro, qu’elle ne l’accompagnera pas dans cette nouvelle étape de sa vie.
Sam doit également apprendre à ne vivre son amour avec Mickaela que par webcam interposée.
 
Mais alors qu’il compte offrir à sa belle son sweat-shirt fétiche, celui avec lequel il a sauvé le monde et que, par ailleurs, il n’a jamais reporté depuis, un morceau du fameux Cube qu’il a détruit en tombe d’un repli .Et lorsque Sam veut le saisir, une partie, il aspire sans le vouloir une partie de la mémoire de ce Cube.
 
De leur côté, les Autobots prêtent main forte à l’armée US qui a créé une unité spéciale, le NEST, destinée à éliminer les derniers Decepticons restants. Ces derniers préparent leur revanche : les souvenirs que Sam a malgré lui acquis, leur offrent enfin la possibilité de se venger. En effet, Sam a en tête les coordonnées de l’Energon, une puissance incommensurable qui a été cachée sur Terre par d’anciens Autobots et qui, révélée et utilisée à mauvais escient, pourrait marquer la mort de la Terre toute entière.
 
Sam, Mikaela, mais bien d’autres personnes, vont être une nouvelle fois se retrouver au beau milieu d’un affrontement entre les Autobots et les Decepticons. Et ils seront, encore, le seul salut de l’humanité.
 
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screenTransformers 2 sort le 24 juin sur nos écrans. Et au même moment en jeu vidéo, soit dit en passant.
Pour la petite histoire, j’ai bien aimé le premier film. Ok, le scénario tient sur une feuille de papier toilette, mais on en prend plein la tête pendant près de 2h30. C’est haletant, c’est amusant, c’est impressionnant, bref, je le considère comme l’un des meilleurs films d’action de ces dernières années. Parfaitement. Je reconnais tout à fait qu’il est bourré de défauts et imperfections, que ça ne vole pas très haut, mais voilà, des fois, un bon film qui pète de partout, parfois, ce n’est rien que du bonheur.
 
Mais quid de Transformers 2 ?
Réaliser une suite est toujours légèrement « casse-gueule ». Et on ne compte plus les « 2 » bien plus mauvais que les « 1 ». Surtout quand ils sortent aussi peu de temps après (deux ans, pour un film d’une telle ampleur, c’est assez court finalement).
 
screenEt la première conclusion qui s’impose est que le film n’est une nouvelle fois pas dénué de défauts. Si le scénario est un peu plus consistant, il ne l’est qu’à peine. Et disons que s’il tenait sur une feuille de papier toilette double épaisseur pour le premier film, on passe ici à du triple épaisseur. Mais ça reste du papier toilette.
D’autre part, le film pâtit de tout un tas de choix décevants comme Hollywood aime tant en faire. Du bon gros ciné américain dont Transformers suit, malheureusement, les principes à la lettre. On regrettera par exemple un humour moins présent et plus lourd. Les parents de Sam, par exemple, et plus particulièrement sa mère, sombrent dans la caricature. Le copain de chambrée de Sam est utile dix minutes, pas plus, et se voit totalement effacé par un autre personnage secondaire qui vole d’ailleurs une partie de la vedette au héros : John Turturro, l’ancien agent du secteur 7, tout simplement excellent. Le scénario, prévisible, ne nous épargne pas non plus une fin mièvre : la façon dont Sam récupère la clef (vous comprendrez quand vous verrez le film) est digne des nanars de série B. Les deux jumeaux Autobots, également, jouent les bouffons sans rien apporter de concret au film, si ce n’est de permettre un contrat pub avec une marque automobile…
 
On pourra également regretter que la toujours sublime, merveilleuse, extraordinaire Megan Fox ne soit réduite qu’à un rôle de faire-valoir dont les courbes, bien secouée durant les scènes d’action, arrivent à nous mettre sens dessous-dessous.
 
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screenBref. Comme vous pouvez vous en rendre compte à la lecture des lignes qui précèdent, Transformers 2 n’évite pas les écueils d’une suite… Et là, si vous vous arrêtez de lire, vous vous direz sans doute que ouais, bon, ben vous n’allez pas voir le film parce qu’avec de telles casseroles, ça va être une belle merde. Dommage. Ça vous apprendra à ne pas lire les textes entièrement. Parce que Transformers 2 est une tuerie.
 
Hein ? Quoi ? Mais tu disais qu’il a plein de défauts…
 
Ben oui. Et c’est d’autant plus extraordinaire que, même avec ses choix malheureux, Transformers 2 est une nouvelle fois une tuerie. Vous allez en prendre vraiment, vraiment, plein la gueule pendant 2h30. Parce que Transformers 2, c’est deux fois plus d’action, de scènes spectaculaires, d’images qui vous scotchent à votre siège.
Soutenu par une bande son magistrale qui vous transporte littéralement, le film multiplie les scènes d’anthologie : le combat d’Optimus Prime dans les bois, la destruction du porte-avion, les explosions finales, la destruction de la pyramide…
Les effets spéciaux sont extraordinaires. Megan Fox est toujours aussi belle. La nouvelle venue, Isabel Lucas, est… pfioooout… tout aussi sublime.
 
screenAlors bonne suite ?
 
Assurément. Peut-être même meilleure que le premier film. Si je trouve qu’elle est tout aussi plaisante que le premier, parce que si elle est bien plus impressionnante, elle perd quand même ce côté humoristique qui m’avait bien plu, beaucoup d’autres personnes qui ont assisté à la projection, elles, étaient catégoriques sur le fait qu’elles ont préféré ce numéro 2.
 
Le film est donc plus intense, plus spectaculaire, plus impressionnant, plus détonnant, et on en ressort ravi. On en oublie les défauts pour se dire que malgré sa mièvrerie, Hollywood sait faire du grand spectacle. Et franchement, parfois, ça fait un bien fou. Transformers 2 est la définition même du divertissement. Un film qu’il faut absolument voir sur grand écran. Parce que c’est là qu’il est le plus géant. Et parce que, pour une fois, c’est un film qui mérite amplement que l’on débourse 8 ou 9 € d’une place de ciné pour aller le voir.
 
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(Cinéma) Transformers 2 la revanche

Plateformes :

Editeur : Paramount Pictures France

Développeur : Réalisé par Michael Bay

PEGI : 7+

Prix :

Aller sur le site officiel

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 9/10

 

 

Images du jeu (Cinéma) Transformers 2 la revanche :

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