Diversion, la critique du film

 

Publié le Mardi 24 mars 2015 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Diversion, la critique du film

Les Arnaqueurs, le retour

imageNicky Spurgeon, dit « Guimauve », est un escroc professionnel. Doté de mains à faire pâlir le plus doué des magiciens, il est capable de vous subtiliser votre montre, vos bijoux, votre portefeuille, avant même que vous ne compreniez ce qui vous arrive. Lorsqu’il croise Jess Barrett, elle-même arnaqueuse, il tombe sous son charme et décide de lui apprendre le métier, de la perfectionner à cet art.
Il la recrute dans son équipe pour une gigantesque opération se déroulant durant le Super Bowl. Un vol massif d’objets, de bijoux, de cartes de crédit, de matériel informatique… bref tout ce qui peut se voler et se revendre ou s’utiliser. Des petits larcins, mais à grande échelle pour multiplier les gains.
Mais mêler affaires et amour est incompatible dans ce milieu.
Et lorsqu’ils se recroisent plusieurs années après, Nicky va se laisser submerger par ses sentiments, mettant en péril sa nouvelle escroquerie.

Diversion, Focus en version originale, est un film réalisé par Glen Ficarra et John Requa. On doit au duo les films I Love You Phillip Morris (avec Jim Carrey et Ewan McGregor) et Crazy, Stupid, Love (avec Steve Carrell). Leur troisième film en tant que réalisateurs met à l’affiche le toujours fringuant Will Smith, mais aussi la craquante Margot Robbie, que l’on a pu remarquer notamment à l’affiche du Loup de Wall Street.

screenscreenscreen

screenDans la lignée de l’Arnaqueur et autres films du genre, Diversion met toutefois les combines et escroqueries au second plan, pour se focaliser sur ses personnages, leurs relations, leurs sentiments. Ils évoluent sur le fil du rasoir, en flux tendu, et on les suit avec plaisir papillonner au milieu de leurs arnaques. Des arnaques qui, si elles font tour à tour sourire ou sont parfois regardées d’un œil admiratif, n’ont toutefois pas une envergure démesurée. Rien d’exceptionnel ou de gigantesque. Rien d’improbable non plus, cela dit. Ni rien de totalement bluffant. Des « petites » arnaques plutôt sympathiques, mais qui ne déclenchent di fascination, ni admiration au final.
Pire : le film est somme toute très attendu. Du début à la fin, on prévoit plus ou moins ce qui va arriver et le dénouement n’est pas vraiment une surprise. Les ficelles sont grosses, les retournements de situation sont évidents, et les choix des personnages sont assez convenus au final.

screenPour autant, même s’il manque clairement de consistance et d’envergure, Diversion n’est pas un mauvais film. Au contraire. Tout d’abord, il est porté par un impeccable Will Smith qui joue et abuse de sa petite moue sérieuse dont on ne se lasse pas. Il est épaulé par une délicieuse et sublime Margot Robbie dont le charme et le jeu millimétré opère à merveille. Quant aux personnages secondaires, l’imposant Adrian Martinez en tête, ils tiennent tous parfaitement leur rôle. Côté casting, on frôle la perfection.
Enfin, le film est globalement agréable. Bien mené, bien réalisé, simple, efficace. Un bon petit divertissement, au final.

Bref, convenu et prévisible, mais plutôt agréable et bien interprété. De quoi passer un bon moment, donc.

 

 
image

 

 

 

 

Test précédent - Home - Test suivant

 

Diversion, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Warner Bros

Développeur : Glen Ficarra et John Requa

PEGI : 7+

Prix : Cinema

Diversion, la critique du film

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 6/10

Aucune note des lecteurs.
Soyez le premier à voter

Cliquer ici pour voter

 

 

Images du jeu Diversion, la critique du film :

Derniers Commentaires

0