Inherent Vice, la critique du film

 

Publié le Mercredi 4 mars 2015 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Inherent Vice, la critique du film

Un chef d'oeuvre ?

imageLarry "Doc" Sportello est un détective privé au début des années 70 à Los Angeles. La différence avec ses collègues, c'est que Doc est un hippie qui passe ses journées pieds nus sur la plage à fumer joint sur joint, et à l'occasion à s'offrir un petit acide. Et tout va bien pour Doc. Il mène une petite vie sans vague, sans histoire, tranquille. La fin des années 60 ont apporté un petit vent de liberté dans l'Amérique puribonde et Doc en profite à fond, s'offrant d'innombrables trips dans des paradis artificiels.

Jusqu’au retour de son ancienne petite amie, Shasta Fay Hepworth, qui lui demande de retrouver l'homme dont elle est l'une des maîtresses et dont elle est tombée eperduement amoureuse.
Il s'agit du milliardaire Mickey Wolfmann, célèbre promotteur immobilier. Shasta pense que sa disparition est due à sa femme et l'amant de celle-ci, et craint que sa vie ne soit en danger.

Doc part donc à la recherche de Wolfmann. Tout en fumant des joints… Et va se rendre compte que parfois, la réalité est plus hallucinante qu'une taffe de marijuana.

Polar réalisé par Paul Thomas Anderson, Inherent Vice est adapté du roman "Vice caché" (en français) de Thomas Pynchon.


screenOn retrouve au casting Joaquin Phoenix, Katherine Waterston, Josh Brolin, Owen Wilson, Benicio del Toro et Martin Short. Soit globalement, du très beau monde. Phoenix, barbe fournie, cheveux longs et pieds sales, nous sort une nouvelle fois le grand jeu. Borlin, en flic pas si costaud que ça, légèrement obsédé par les bananes, est aussi très bon dans son rôle.

Le film baigne dans une ambiance hippie typique avec sexe et drogue à gogo. A tel point qu'on peut se demander si certains passages ne sont pas en réalité des trips de Doc. Mais point d'éléphant rose ou de délire psychédélique, c'est essentiellement grâce aux mimiques de Phoenix que sont montrés les délires de la drogue.

screenSi la trame de l'enquête est somme toute très classique, le film regorge quand même de surprises et de délires. Toujours dues à la drogue et ses dérives, voire à l'excentricité de l'époque mais avec le tour de force de rendre ça marrant. Finalement, on se rend compte que par moment, on ne comprend pas grand-chose aux rapports entre les évènements en cours et l'enquête de Doc. Rassurez-vous c'est voulu. Déroutant mais voulu.

Au final, on se laisse complètement transporté par ce polar original et barré, ce voyage délirant dans un monde dangereux et évaporé, le tout porté par une brochette d'acteurs talentueux et convaincants. Un vrai bon film. Un excellent film, même. On vous recommandera donc d'aller le voir sans attendre. A vous de voir si vous voulez vous prendre une taffe avant.

 

 
image

 

 

 

 

Test précédent - Home - Test suivant

 

Inherent Vice, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Warner Bros

Développeur : Paul Thomas Anderson

PEGI : {PEGI}

Prix : Cinema

Inherent Vice, la critique du film

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 9/10

Aucune note des lecteurs.
Soyez le premier à voter

Cliquer ici pour voter

 

 

Images du jeu Inherent Vice, la critique du film :

Derniers Commentaires

0