Publié le Mercredi 18 août 2010 à 18:16:00 par Cedric Gasperini

 

Dragon Age 2 (GamesCom)

Le même, en mieux

Dragon Age II racontera donc l'histoire de Hawke, un ou une guerrière, et le ou la suivra pendant dix années de sa vie. En fait de guerrier, vous pourrez choisir d'incarner un mage, un rogue ou un guerrier. Et pour chaque classe, un homme ou une femme. Et ? C'est tout.

Mais... et si je veux qu'elle ait les cheveux blonds, ma rogue ? Ben non... ou du moins...

A peine le choix de la classe et du sexe choisis, le jeu commence. Votre héros, accompagné d'une acolyte, poutre de l'engeance par dizaines. Les combats sont plus sanglants, plus rythmés, plus vivants. On peut toujours choisir de faire pause durant le jeu et de définir les actions à faire, voire de changer de personnage et ainsi choisir la tactique de votre groupe en entier. Mais les réactions sont plus rapides. Bref, ça claque bien. D'autant plus que l'animation est encore meilleure. Bien meilleure, en fait. Tout comme le graphisme, plus fin, les personnages mieux texturés, mieux animés, plus réalistes...
Vient alors un ogre. Boum. Il se fait démonter à son tour.
Le combat est entrecoupé de certaines cinématiques, plutôt bien foutues.
Le décor est assez sommaire, mais on évolue pour le coup dans des montagnes assez désertiques. Donc on se contentera de quelques cailloux par-ci par-là.
Et c'est une fois l'ogre renvoyé ad patres, qu'une nouvelle et énorme vague d'engeances débarque face à vous. C'est la mort assurée...

C'est à ce moment qu'un dragon débarque et vous...

Non. Le jeu s'arrête. Deux personnages se disputent: « ça n'est pas arrivé comme ça! » s'exclame une femme. Apparemment, elle a besoin de Hawke, donc vous, pour sauver la Chantrie. Et un homme lui raconte votre histoire pour qu'elle puisse vous retrouver. Il reprend alors son récit en lui disant, d'un air menaçant, que si elle veut vraiment entendre la vérité et non pas la légende, elle va être servie.

C'est là que vous choisissez enfin le physique de votre personnage. Avec un bon paquet d'options. Et vous voilà dans les mêmes montagnes désertiques. Sauf que vous êtes en compagnie de votre famille, à savoir mère, frère, soeur, et amis de ces derniers. L'attaque des engeances, brève mais brutale, résulte en la mort de votre frère. Finalement, vous ne devrez votre salut qu'à l'arrivée d'un dragon, qui est en fait Flémeth. Elle va vous pousser à travailler pour elle en échange de la sécurité de votre famille...

Le système de conversation et de choix d'action est désormais semblable à celui de Mass Effect : une roue, petite pour les choix des phrases dites (gentilles, héroïques, moqueuses, etc...), une grande qui met le jeu en pause pour choisir votre action ou sort magique.
Mais ça le fait quand même. D'autant plus, en fait, qu'une icône définit vraiment si la phrase choisie va être agréable ou non pour votre interlocuteur.
Autre nouveauté, lors du jeu en pause, la caméra est libre. Vous pouvez donc vous balader sur le champs de bataille et ainsi mieux élaborer votre tactique en fonction de la position des ennemis.

Au final, bonne impression sur ce Dragon Age II. Le système est assez semblable au premier et a été amélioré sans être profondément changé. C'est joli, agréable à regarder, et ça promet donc une suite aussi passionnante que le premier opus.

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