L'Edito du Dimanche

 

Publié le Dimanche 16 février 2025 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

Tranquille et posé

imageLa semaine s’est écoulé tranquillement, doucettement, sans pression, comme un long fleuve tranquille où, tous les lundis, ce serait raviolis.

Pas grand-chose à raconter, cette fois-ci, donc, si ce n’est la froidure qui n’en finit plus, s’étalant au gré des jours. On ne va pas se plaindre, aujourd’hui, comme hier et avant-hier, il fait beau. 3 jours de soleil, même par -2°C, ça n’était pas arrivé depuis plusieurs mois.

Tenez, je suis tellement tranquille et posé, cette semaine, que je n’ai même pas envie de me lancer dans une énième diatribe contre l’épuisante et consternante fragilité de la nouvelle génération pour qui, chaque remarque, chaque critique ou même, pire, chaque vanne politiquement incorrecte semble être, au choix, un crime de lèse-majesté ou une bonne raison de menacer de se suicider.
Je suis tellement tranquille et posé, cette semaine, que je n’ai même pas envie de m’étendre sur le premier chagrin d’amour de ma fille cadette dont le récent premier petit copain vient, pour son plus grand malheur, de déménager.
Je suis tellement tranquille et posé, cette semaine, que je suis même prêt à répondre à quelques mails que j’ai reçu ces dernières semaines et, surtout à une question qui revient sans cesse : pourquoi le castor ?

imageVous l’avez sans doute remarqué, en tout cas, certains d’entre vous l’ont bel et bien remarqué, ces derniers temps, sur les illustrations d’édito, on voit souvent un castor.
Cela remonte à un mois, et à une soirée crêpes encore mémorable. Tellement mémorable que j’en ai prévu une nouvelle à la fin du mois.

Mais bref. Si vous voulez savoir pourquoi le castor, reportez-vous à l’édito du 19 janvier.

Oui mais… c’est une connerie, non ? D’ailleurs, l’édito, c’est juste plein de conneries, non ? Y’a rien de vrai ?

Et bien détrompez-vous. Même si, parfois, j’exagère, j’amplifie, je dérive, je tartine, je romance, je dramatise, je brode… mais s’il m’arrive aussi d’édulcorer ou de mettre de côté quelques passages non racontables, les éditos sont, majoritairement, inspirés de faits réels.
Ce qui nous fait conclure que : oui, je suis vraiment con. Oui, je fais vraiment plein de conneries. Oui, je picole et alors ? Oui, j’ai un grain. Oui, un gros grain, même. Oui, je suis encore un gamin. Oui, je suis irresponsable. Oui, j’ai trouvé un castor.

imageEt si je ne cours plus depuis longtemps à poil dans les hautes herbes parce que retirer les tiques de ses couilles est une expérience que je ne souhaite à personne, donc désormais, je garde un slip, il m’arrive, encore, de monter à l’occasion sur une table pour faire l’hélicobite. Ou sur un lit, c’est plus confortable.

Et pour finir, oui, plus d’une fois j’aurais pu finir en prison. Dû finir en prison. Ai fini en prison. Finirai en prison.

Si je ne suis pas tout à fait d’accord – mais c’est un autre débat – pour dire que la vie est une fête, disons qu’elle est suffisamment parsemée d’emmerdes, parsemée de trous du cul insupportables qu’il faut, pourtant supporter, pour ne pas la rendre un peu plus belle, un peu plus fun, un peu plus conne.

Et pour info, un castor, c’est étonnamment très affectueux.

Allez,

Smiley Bisous. Cœur. Cœur. Aubergine.

 

 
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