Publié le Vendredi 5 février 2010 à 08:30:00 par Cedric Gasperini

 

Settlers 7, premières impressions

Si j'avais un marteau

Settlers revient. Une nouvelle fois. Une septième fois, serait-on même tenté de dire. Le célèbre jeu de gestion/stratégie remet le couvert pour vous mener à travers une quinzaine de missions solo et quelques affrontement multijoueurs.

Cette fois, c'est sous l'égide du grand Bruce Shelley que le jeu a été développé. Et pour les ignares, Bruce Shelley, c'est Monsieur Age of Empires. Et alors ? Alors ça change tout. Tout ? Oui. Enfin... euh... ça devrait... euh... ça aurait dû ?

The Settlers, c'est un royaume à conquérir. Vous êtes la rejetonne malaimée du Roi et allez devoir faire vos preuves en asservissant toute une contrée. Les cartes sont présentées sous la forme de zones à posséder. Vous commencez dans votre petit chatelet et devez tout y développer. Ici on construit une carrière de pierre. Ici des bûcherons, là des mineurs d'or, là encore des chasseurs ou des cultivateurs. De chaque ressource première, il faudra faire des produits manufacturés. De la nourriture. Des habits. Et donc construire. Construire des bâtiments en les plaçant judicieusement, pas trop loin les uns des autrespour réduire les temps de transport...

Bref, Settlers 7 propose une base tout à fait classique. Du déjà vu dans la série. Avec plus de choix. Plus de possibilités.

Pour vaincre les ennemis, vous aurez le choix entre les raser de la carte, ou récupérer des points de ronnmée. Ces points s'acquièrent en étant, par exemple, le premier à développer une certaine technologie, ou en étant le premier à atteindre un certain nombre d'habitants, en construisant une église.... Voire en capturant certaines zones.

Bref, on trace des routes, on construit des bâtiments, on en détruit d'autres, on fait des recherches technologiques, on augmente et on arme ses soldats, on va leur demander de capturer une autre zone, voire d'aller directos mettre sur la tronche de l'ennemi, on développe son économie, on améliore ses structures, on peut même commecer avec l'étranger (fictif, disponible simplement si vous avez un accès au bord de la carte).

Sincèrement ? C'est beau. Le moteur graphique est agréable et permet de zoomer et dézoomer de belle manière. l'horizon s'étend à perte de vue. Les parties sont longues.
Par contre, dommage que la jouabilité soit si rigide. Notamment dans les constructions. Ou que les menus ne soient pas plus clairs (lecture du manuel obligatoire), quand bien même ils sont facile d'accès et d'utilisation.

Bref. C'est du Settlers, quoi. Vous aimez ? Vous aimerez celui-ci. Vous n'aimez pas ? Passez votre chemin.

Le jeu est prévu pour fin mars 2010 sur PC. Les petits soucis de fluidité rencontrés devraient être corrigés d'ici-là. Espérons que le placement des bâtiments le sera également.