L'Édito du Dimanche

 

Publié le Dimanche 1 mai 2022 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Édito du Dimanche

Le rêve américain

imageCe qui m'a frappé à New-York... oui, tout à fait, là comme vous me voyez, je reviens d'une petite semaine passée à New-York. Mais là n'est pas la question. Cessez de m'interrompre, vous voulez bien ?

Donc. Je reprends.

Ce qui m'a frappé à New-York, ce ne sont pas les hautes tours, gigantesques bâtiments qui hachent la fameuse Manhattan Skyline. Ce n'est pas la frénésie de la ville. D'ailleurs, la frénésie appartient au passé. Nous y reviendrons.
Ce n'est pas non plus la grandeur américaine. Le gigantisme de leur train de vie. Ce n'est pas le symbole de la puissance US. Ce n'est pas la démesure de Time's Square, avec ses écrans géants ultra lumineux allumés toute la nuit, rendant la notion de cycle diurne et nocturne totalement obsolète, ses innombrables personnes déguisées vendant leur corps pour une photo, corps parfois quasiment dénudé.
Ce n'est pas le trouble du mémorial du World Trade Center, chargé en émotions.
Ce n'est, enfin, pas non plus sa malbouffe qui s'étale à chaque coin de rue.

Non, ce qui m'a littéralement frappé à New-York, c'est...

Sa puanteur.

imageNew-York est une ville nauséabonde. Immonde. Gerbante. Depuis la légalisation de la marijuana, les vapeurs de drogue vous prenne la gorge jusqu'à la nausée, du matin au soir et surtout, du soir au matin. Les vendeurs s'étalent dans les quartiers touristiques par centaine, les camions sillonnent les rues pour vous refourguer une came que locaux comme touristes se pressent de consommer, dans la rue, vous crachant leur fumée au visage.

Pour quelqu'un qui ne fume pas, qui en déteste l'odeur, qui n'a pas spécialement envie de voir ses filles inhaler ces exhalations nauséabondes, c’est un vrai chemin de croix que de déambuler dans les rues New-Yorkaises empuanties par cette saloperie.

Et je n’exagère en rien. Dans les rues, dans les boutiques où les consommateurs (qui sont parfois les vendeurs) en ont l’odeur imprégnée sur leurs vêtements, New-York pue la drogue. C’est peut-être pour ça d’ailleurs que les gens sont devenus si lents. Lents en tout. Aux caisses, dans les restaurants… même dans les fast foods qui n’ont plus de fast que le nom.

imageEt c’est là tout le ridicule américain. Cracher sa la fumée de son joint sur des enfants en poussette est permis.

Entrer dans un bar avec des mineurs est interdit. Et par mineur, j’entends des personnes de moins de 21 ans. Pas d’alcool bien entendu. Mais même pour une limonade, ils ne pourront entrer dans un bar. Avoir un fusil, oui. Mettre un orteil dans un bar, non.

Et puis bon. Quand l'odeur de la marijuana disparait, c'est pour laisser les effluves des égouts se répandre...

Le New-York des films, le New-York du rêve américain, le New-York fantasmé par les européens, le New-York mythique, le « New-York New-York » n’existe plus. Plus du tout.

 

Il est parti en fumée.

 

 
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