Paranoia : Hapiness is Mendatory, nos premières impressions

 

Publié le Mercredi 21 août 2019 à 10:20:00 par Walid Hamadi

 

Paranoia : Hapiness is Mendatory, nos premières impressions

Vous prenez la pillule

Premier jeu de la journée et première satisfaction qu’est ce Paranoia. Avec un design très cartoonesque des personnages, l’ambiance se situe entre un Fallout Shelter et un Theme Hospital avec des machines vendeuses dans tous les couloirs. La réalisation est très douce à l’oeil et graphiquement le jeu semble parfaitement optimisé.

Fidèle adaptation du jeu de rôle papier, Paranoia se veut drôle mais aussi inquiétant sur la dystopie qu’il anticipe. Dans le complexe Alpha, on contrôle un seul personnage, chef d’un groupe d’intervention flanqué de trois lieutenants. La Paranoia du titre vient du fait que tout le monde peut vous trahir à n’importe quel moment. Il faut lutter (ou rejoindre selon l’envie), contre une secte qui a choisi de faire du “bunker” un jeu de rôle grandeur nature avec des dragons et des orcs en carton. On nous promet un humour à la Monty Pythons, une IA qui nous surveille à la 1984 et qui est la seule doublée. Le jeu sera disponible intégralement en Français au lancement. Aux ordres du grand ordinateur, vous devrez traquer les traîtres en faisant les bons choix pour rester vous aussi dans le droit chemin, si vous le voulez bien. Car votre comportement est observé la plupart du temps par des caméras de surveillance, et quand vous êtes hors de portée de celles-ci, ce sont vos délateurs de collègues qui rapporteront vos faits et gestes.

Pour un C-RPG, l’interface est plutôt “légère”. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, il y a des informations dans chaque angle de l’écran. Mais le tout est plutôt très léger, joli et surtout le menu et la gestion de l’inventaire sont simplissimes et agréables à parcourir. D’autant que vous n’aurez pas besoin d’y accéder toutes les 10 secondes pour X raison. Paranoia semble bien pensé.

Emploi du temps serré oblige : nous n’avons pu influer que sur un dialogue à choix multiple avec un personnage majeur de l’histoire et malheureusement l’écriture, bien que riche en détails et drôle, n’était pas très subtile. Les embranchements sont clairs dans ce début de jeu de rôle et on voit déjà se dessiner les chemins qui nous seront proposés. Mais on compte sur le studio pour nous surprendre avec des rebondissements et une histoire maîtrisée !
 

 

 
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