Publié le Dimanche 18 février 2018 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

Tout n'est que luxe, calme et volupté

Il était temps que je parte en vacances. Entre les petits pépins physiques qui commençaient à s’accumuler, la qualité du sommeil qui s’en ressentait, et les nerfs qui se mettaient lentement, mais sûrement, en pelote, il fallait que je change d’air quelques temps.
Bon. Certains diront que de toute manière, j’ai les nerfs en pelote même quand je suis dans ma meilleure forme. Je ne leur donnerai pas tout à fait tort. Mais disons que je commençais à avoir des nerfs en ultra-pelote, alors… Pour peu que ça puisse exister.

Bref, avant que je ne pète les plombs, que je ne fasse un burnes-out devant une école maternelle ou, plus fun, une crèche, avant que je ne décide de buter ma famille à la petite cuillère et les enterrer au beau milieu de la forêt, j’ai préféré me retirer quelques jours au vert.

C’est une expression. Parce que pour le coup, là où je suis, le vert est blanc.

Mieux encore : si j’ai quand même gardé le PC à proximité et que j’essaierai de pondre 1-2 trucs de temps en temps, c’est une des premières fois que je pars sans console. Même pas une petite Switch dans la valise. Même pas de Nintendo 3DS. Même pas de petite console rétro dans un coin… Rien. Que dalle. Nib. Un peu comme un alcoolo en plein sevrage, j’ai décidé de faire un break. Zen. Air pur et dé-stress.

Euh… la comparaison avec l’alcoolisme est peut-être mal choisie. Certains pourraient croire que j’ai viré Perrier-Fraise. Nan, faut pas déconner non plus. Je ne parlais que de jeux vidéo, hein.

Enfin bref, je vous rassure : cet éloignement et cette petite pause ne sont que pour repartir de plus belle : je vous garde quelques bonnes petites surprises sous le coude, avec quelques tests inédits, quelques news croustillantes, le tout avec bien entendu un ton qui restera acerbe, quoi qu’en pensent certains et certaines attachés de presse qui ne manquent pas de me faire part régulièrement de leur déception, ou du moins de m’expliquer que je leur « brise le cœur », et sans oublier les mails réguliers d’insultes et de menaces de la part des fans déçus que le monde entier ne voue pas un culte à leurs jeux favoris. Quoi que pour être tout à fait honnête, ce genre de mails est un peu plus rare ces dernières semaines… preuve que je dois perdre la main. Et que, donc, j’ai besoin de vacances.

Sur ce, je vous laisse. J’ai un slalom géant qui m’attend.

Et puis parce qu’on ne se refait pas, j’irai faire tomber quelques gamins sur les pistes, juste pour le fun, et surtout, planter mon bâton en pleine gueule des gros cons qui profitent de la queue d’un télésiège pour s’allumer une clope juste à côté de vous.

Ben oui. J’ai dit que je partais en vacances. Pas que je devenais sympa. Faut pas tout confondre…