Publié le Mardi 24 janvier 2017 à 11:20:00 par Cedric Gasperini

 

Une crise du jeu vidéo signée Donald Trump ?

Le pire est avenir

Sous ce titre volontairement raccoleur (faute avouée...?) se cache de réelles inquiétudes de la part de l'industrie du jeu vidéo. En effet, hier, Donald Trump a signé la fin de l'accord de partenariat transpacifique. 

Toujours dans l'optique de privilégier les USA et ce qui est produit sur le sol américain, il a décidé de mettre fin à ces accords commerciaux dont le but est de favoriser le libre-échange entre les certains pays du "Pacifique". Sont concernés les USA, le Burnei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zlénade, le Pérou, Singapour et le Viêt Nam. 

Outre le respect de la propriété intellectuelle, du droit du travail, la protection des investissements, ou l'accès aux marchés publics, ce traité offrait surtout une réduction des droits de douane.

Si malgré la signature de Donald Trump signifiant le retrait des Etats-Unis de cet accord ne signifie pas qu'il soit effectif immédiatement et que le Congrès devrait avoir son mot à dire, l'issue est très certainement inévitable, le président américain ayant différentes manières de faire passer cette décision directement, sans aval des institutions. 

Quoi qu'il en soit, cette décision pourrait avoir un vrai et fort impact sur différents marchés, notamment celui du jeu vidéo. l'ESA (Entertainment Software Association) évoque en effet un risque de crise. En cause, les prix qui devraient, suite à la fin du traité transpacifique, s'envoler.

Les consoles, ordinateurs, et même jeux vidéo étant majoritairement fabriqués en Asie ou du moins à l'extérieur des USA (cela concerne aussi les usines de fabrication de jeux vidéo du Canada, du coup), tous ces produits seront soumis à une hausse des taxes. 

Ils pourraient, ainsi, subir une hausse de 10%.

Et du coup, l'impact pourrait être mondial. Et toucher également l'Europe : les constructeurs et éditeurs se basant généralement sur le prix américain à base de rapport 1/1 entre le dollar et l'euro, les prix pourraient donc également être augmentés en Europe.