Publié le Dimanche 14 février 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du dimanche

Journée du cul

Aujourd’hui, c’est la Saint-Valentin.

Haaaaa… la Saint-Valentin. La fête de l’amour. L’amour. Ce sentiment de légèreté et de bien-être qui anime les couples. Les cœurs qui battent à l’unisson. Les regards tendres. Les doux sourires et les mains qui se frôlent.
La fête de l’amour. Moment primordial de l’année où les corps s’enlacent et réaffirment leur besoin d’être liés et en totale harmonie.

On se fait de petits cadeaux. Des cadeaux d’amour. Oh, bien entendu, il y en a toujours pour arguer du fait que c’est une fête « commerciale » et qu’ils ne veulent pas tomber dans le « cliché », qu’ils n’ont pas besoin d’un jour en particulier pour offrir un cadeau à leur moitié…
Personnellement, même si je suis de leur avis sur le fait d’offrir des cadeaux ou d’avoir des petites attentions à n’importe quel moment de l’année, je pense qu’une journée pour honorer l’amour entre deux êtres est forcément une bonne idée.
Il n’y a d’ailleurs à l’origine, aucune connotation commerciale à cette fête.
Et puis, personne ne vous oblige à vous ruiner. Juste une petite attention. Juste un petit mot doux.

L’occasion de s’aimer, tout simplement. De penser à soi en tant que couple. D’oublier l’individu, d’oublier l’unicité de la personne, mais penser au couple, au bonheur d’être deux, au plaisir du partage, à la beauté d’une relation.

On s’ouvre une bonne bouteille, on se prépare un bon petit repas. On oublie le train-train quotidien, on rompt les habitudes et l’on s’enivre de l’autre. On boit à ses lèvres. On se noie dans sa tendresse. On se raccroche à son regard bienveillant. On baise sa bouche comme pour en savourer le suc de la passion. On savoure la beauté d’une attraction incontrôlable. Il n’est d’ailleurs plus question de contrôle. Juste d’abandon. Se laisser-aller à l’autre, s’ouvrir à son amour, se perdre dans le bonheur et y savourer chaque seconde, chaque instant.

La Saint-Valentin. Jour d’amour. Jour merveilleux.

La Saint Valentin. Le soir où tout le monde baise.

Combien de femmes vont terminer la journée allongées, les jambes écartées, les seins pétris tandis que leur sexe est pénétré par un pénis durci par l’envie momentanée d’une copulation festive. Combien de coups de reins, de râles de plaisir, de jouissances, d’éjaculations internes ou externes, de foutre mêlé à la mouille, doux mélange, douce osmose de deux corps amoureux ? Combien de mâles chevauchés par des amazones expertes, s’abandonnant au flux et reflux d’un corps enivré par le plaisir et l’excitation ?
Combien de petits cris arrachés par les coups de boutoirs de leurs partenaires en rut ? Combien de râles de plaisir, de râles de jouissance ? Combien de moments de tendresse où deux corps s’unissent pour ne former plus qu’un, plus qu’un être d’amour et de sexe ?
Combien de membres caressés, combien de verges en bouche, combien de baisers sur une vulve bougeant au rythme d’une langue experte ?

La Saint-Valentin. Les couples s’enlacent et se délassent, se tendent et se détendent.

Madame se pare de ses plus beaux atours, de ses petites tenues affriolantes, d’un ensemble sexy. Si Monsieur lui en laisse le temps. S’il ne se jette pas sur elle de manière bestiale, n’en pouvant plus, n’arrivant plus à attendre, n’arrivant plus à se contrôler…

 La Saint-Valentin.

Petite pensée pour tous les célibataires...