Publié le Dimanche 1 juin 2014 à 10:00:00 par Cedric Gasperini

 

Les jeux vidéo violents, une cause de suicide chez les jeunes

Tant mieux.

Laisser jouer vos enfants à des jeux vidéo violents est en passe de devenir la première cause de suicide chez les jeunes.  Un effet inattendu qui semble être une menace importante et bien réelle pour les adolescents d'aujourd'hui. Si la raison est encore obscure et manque d'explication, on ne peut qu'imaginer qu'un ado ne supporte pas de se faire battre par quelqu'un d'autre lors d'une partie multijoueur de Call of Duty, ou qu'il vit mal de ne pas réussir sa mission dans GTA V. Voire qu'il vit comme un échec personnel le fait de ne pas passer le niveau 106 de Candy Crush (un jeu ultra-violent à base d'éclatage de bonbons et d'explosions de roudoudous).

Il semblerait toutefois que le jeu principalement mis en cause soit Call of Duty. Bientôt, un avertissement sur la jaquette "Attention, peut provoquer le suicide de votre enfant" ?

L'information nous vient du très sérieux (non, on déconne) The Daily Mail, magazine anglais, qui explique que 4 adolescents se sont suicidés en deux ans de temps dans le sud de Manchester, et que ces quatre adolescents (qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, notez bien), avaient précédemment joué à Call of Duty.

Le médecin légiste, s'il estime que les parents devraient suivre les indications légales, explique qu'il ne sait pas si les deux sont liés, et qu'il faut être prudent dans ses conclusions. Le "journaliste" (non, on déconne) qui a écrit l'article, lui, ne s'encombre pas de telles considérations et fait ce qui est pour lui un lien évident.

Deux cas précis sont cités dans l'article. Callum Green, 14 ans, qui s'est pendu après avoir joué à Call of Duty avec son beau-père. Il venait d'être puni par sa mère et consigné dans sa chambre pour on ne sait quelle raison. Pour The Daily Mail, la violence de sa réaction est directement liée au jeu vidéo.
Quant à William Menzies, 16 ans, un gamin sans histoire, il s'est également pendu. Si le médecin légiste suppose - sans en avoir la preuve formelle - que le jeune homme a voulu s'adonner seul à un jeu quelconque, là encore pour le journaliste, cette absence de repère et ce geste fatal est lié au jeu vidéo.