Publié le Dimanche 6 avril 2014 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

Malheureusement, rien n'évolue...

Outre le talent des mots et le génie de l'écriture, je partage avec Charles Baudelaire un amour immodéré pour la gente féminine.
Oui bon, j'avoue, c'est un peu exagéré. Baudelaire n'a pas mon talent. Mais ce n'est pas là l'important. Le style et l'imagination ne sont pas le sujet principal de cette intense et profonde réflexion. Il vénérait les femmes. Je le comprends. Face à leur beauté et leur sensualité, je suis comme lui. L'ombre de leur ombre. L'ombre de leur main. L'ombre de leur chien. Je fonds littéralement. Je suis chose. Je suis le camé de leur douceur. Le drogué de leur splendeur. L'alcoolique de leur sublimité.
Elles me fascinent, m'enivrent, m'envoutent. Elles font de moi ce qu'elles veulent.

Je suis de ceux qui restent persuadés que la femme est un idéal bien au-dessus l'humanité. De l'homme.
Avec quelques exceptions près bien entendu. Car de la connasse, on en trouve aussi au kilomètre. De la bonne grosse putasse de bas-fonds qui ne mérite que mépris, indifférence et, éventuellement parce que ça soulage, une bonne grosse baffe dans la gueule.

Je dis ça, hein, ça n'a rien à voir avec une quelconque fondatrice d'un parti soit-disant chrétien et soit-disant démocrate. Du tout du tout du tout. Pas mon genre de stigmatiser quelqu'un en particulier.

Mais revenons à nos bêêêêê.
J'aime les femmes. Immodérément. Et on ne peut les aimer à ce point, finalement, sans être taxé de sexisme. Il convient donc de bien faire attention à ce que l'on dit et à l'emploi de ce terme. Et à ne pas confondre avec de la misogynie, dont la définition tend plus vers le mépris et la haine de la gente féminine.
Non, j'aime les femmes. Vraiment. Sincèrement. Mais je suis opposé à toute forme de discrimination, qu'elle soit négative ou... Positive. Je trouve stupide et aberrant la parité politique, par exemple. La galère que les listes de mon petit village ont rencontré pour recruter suffisamment de femmes au nom de ma parité en est le meilleur exemple. Au détriment d'hommes intéressés par l'aventure et qui ont finalement dû être écartés. La parité est pour moi l'exemple même de la stupidité de la lutte contre la misogynie. Ces aberrations légales qui font autant de mal et posent autant, voire plus de soucis qu'elles ne règlent de problèmes. Est-ce que l'on va imposer un quota 50/50 pour le recrutement de sages femmes, d'assistantes maternelles ou de femmes de ménage ?
Et que dire de cette parité qui finalement a obligé les assurances à relever les cotisations des conductrices au nom de l'égalité alors qu'elles payaient moins cher en raison de leur plus faible taux d'accidents ?

Je suis fermement opposé à cette histoire de parité, donc qui n'est là que pour donner bonne conscience à des politiques toujours plus cons, toujours plus déconnectés de la vie réelle, toujours plus détestables.

Mais cela ne m'empêche pas de luter au quotidien contre l'attitude de certains néandertaliens.

C’est moi ou le monde est en train de virer sérieusement con ? Oui, bon, je sais, il l’a toujours plus ou moins été, mais là, comme aurait dit ma prof de Latin, « A touché le fond mais creuse encore ».
Quel genre de société accepte, en silence, que des femmes soient agressées dans le métro, dans les transports en commun, dans la rue, par quelques homo-connardus sous-développés et sans doute frustrés de n’avoir chez eux que qu’une main pour s’offrir un petit plaisir ?
Quel genre de société accepte, lorsqu’une femme témoigne de cette violence, que de profonds débiles viennent la montrer du doigt en la rendant responsable sous prétexte que sa jupe était trop courte, son décolleté trop plongeant, ses jambes trop dénudées ?

Doit-on laisser nos femmes, nos amies, ou même ces simples inconnues qui sont un ravissement pour nos yeux, égaient nos pénibles voyages, éclairent nos mornes journées, se laisser traiter de la sorte par une ribambelle d’incultes dégénérés ?
Doit-on leur conseiller de s’en remettre aux pantalons, de cacher ces poitrines, de ne plus jurer que par le col roulé, de peur qu’elles soient la proie de ces charognards ?
Mais où sont les gardiens, les garants de la liberté ? Où sont les bonnes paroles, la voix de la raison ? Non mais vous allez vous bouger un peu le cul, bordel, et arrêter de me laisser faire seul le boulot ?

La femme est cette fleur. Cette rose. Cette merveille qu'il faut protéger à tout prix. Qu'il faut défendre contre les agressions du quotidien. Contre les gros abrutis qui sont une honte pour l'humanité. Qui sont une honte pour la condition non seulement féminine mais également masculine.
Alors vous aussi. Sortez les mandales. Luttez conte l'intolérance et la connerie. Il est temps de réagir et de passer la seconde. Il est temps de ne plus fermer les yeux. Il est temps de ne plus être lâche.
L'heure de la riposte a sonné. Frappez-moi ces cons, bordel.