Publié le Mardi 18 février 2014 à 13:30:00 par Cedric Gasperini

 

Hé, les mecs, World of Tanks est sorti sur Xbox 360...

...et il est vachement bien

Développé par Wargaming, World of Tanks a fait les beaux jours des joueurs PC. Ils ont des dizaines de millions à s'être défoulés, et à se défouler encore, sur ce jeu Free-to-Play. 

Et le but du jeu est simple : vous pilotez un char, et vous devez aller dézinguer les chars ennemis, tout en essayant de créer quelques tactiques avec votre équipe, afin de sortir vainqueur de l'affrontement.

Vous gagnez des points d'expérience, vous débloquez de nouveaux chars...

Chaque char est défini par une flopée de caractérisitques, allant du nombre de boulons sur chaque chenille à la couleur des courroies du moteur et en passant parce que les pilotes ont mangé au petit déjeuner. Puissance, vitesse, résistance, année de fabrication, vitesse, classe, taille des munitions et j'en passe... tout est recréé dans le moindre détail.

Et il y a un nombre de chars hallucinant : français, allemands, chinois, anglais, russes, américains... et j'en passe.


Le jeu vient de sortir sur Xbox 360 et comme me le faisait très justement remarquer la ravissante attachée de presse (que, grâce à son inégalable beauté, j'autorise donc à me parler ainsi) : "Cedric, t'es un gros bâtard, t'as même pas parlé de la sortie de World of Tanks sur Xbox 360, c'est fini entre nous, ne m'adresse plus jamais la parole et tes fleurs pour la Saint-Valentin, tu peux les reprendre et te les met... bref... adieu".
Enfin j'ai reçu un mail du genre. Notez que c'est aussi la preuve qu'elle fait bien son boulot.

Je fais ici amende honorable. Et ce n'est pas parce que j'ai encore le secret espoir de me faire pardonner. Mais parce que oui, je suis un gros bâtard et j'aurais dû vous en parler. Le jeu est sorti sur Xbox 360 et il est vachement bien. Les développeurs ont réussi à adapter avec un brio étonnant leur jouabilité à la manette. Et on croirait même que World of Tanks a été finalement développé sur 360 en natif tellement c'est intuitif. 
Le jeu est même plutôt joli, compte tenu que c'est un Free-to-play et donc exclusivement multijoueur.

Il est livré, pour le moment, avec seulement trois nations : Angleterre, USA et Allemagne.  Il y a 7 environnements proposés permettant des affrontements jusqu'à 15 joueurs par équipe. Et je peux vous dire que vu le nombre de joueurs déjà en ligne, vous n'aurez pas de mal à en trouver. 
Différents modes de jeux sont proposés, de la capture du drapeau à l'anéantissement pur et simple. 
Au fil de l'expérience glanée sur le champ de bataille, selon vos performances, vous pourrez donc acheter de nouveaux chars, et améliorer votre puissance de frappe.


Un achat Premium permet d'accéder immédiatement à des classes de chars plus puissants. Mais généralement plus lents aussi. Les autres devront prendre plus de temps pour tout débloquer, au fil des missions. Et cela peut-être assez long. Pour autant, parler d'un déséquilibre entre les factions serait une grossière erreur et la preuve, finalement, que vous n'avez pas assez testé ou joué au jeu : il faut de tout pour faire un monde et c'est d'autant plus vrai dans World of Tanks. Une armée de gros chars n'aura aucune chance contre une armée mieux composée et plus hétéroclite. Les chars rapides permettant de découvrir les ennemis, voire les attirer dans des pièges, les chars moyens permettant de protéger les pièces d'artillerie et pouvoir aller rapidement attaquer les ennemis, les chards lourds étant dans le bourrinage pur et dur.

Bref, c'est très tactique, au final. Et comme le jeu est parfaitement intuitif, vous arriverez sans souci à capter les différentes stratégies que mettent en place votre équipe. 

Alors oui, le jeu nécessite un abonnement gold (honte à Microsoft) pour être joué, même si vous pourrez le tester pendant plusieurs jours gratuitement et sans aucun abonnement avant de décider s'il en vaut le coup ou pas. Mais pour nous, le passage de World of Tanks sur console est une vraie réussite.

Vous savez ce qu'il vous reste à faire donc. 

Quant à moi, je sais aussi ce qu'il me reste à faire : aller voir l'attachée de presse pour me faire pardonner, et parcourir le chemin à genoux. C'est ballot, elle habite dans le sud de la France...