Publié le Mardi 15 octobre 2013 à 12:00:00 par Alexandre Combralier

 

Nous avons joué à la Xbox One

Dead Rising 3, Forza Motorsport 5, Killer Instinct...

A l’occasion du Xbox One Tour, nous avons pu mettre la main sur des coupes de champagne et des petits fours gratos, mais aussi sur quelques prochains jeux phares de la future console de Microsoft. Dans un hall gris repeint pour une bonne partie en vert par les gars de Redmond, et en dépit d’une musique badaboum-bim-bam-bam un brin gavante, nous sommes restés ainsi suffisamment longtemps pour livrer les quelques impressions que voici.

On commence avec Dead Rising 3, une ch’tite exclu que la PS4 n’aura pas et c’est toujours ça de pris à l’ennemi n’est-ce pas. La démo proposait une courte session en mode « bac à sable » dans un petit environnement ouvert, et laissait apercevoir ce qui fera le sel du jeu : le génocide de zombies, certes, mais avec n’importe quelle arme ou presque. Dead Rising 3 compense son gameplay plutôt basique et ses graphismes quelconques (même sur une Xbox One, oui) par un décor interactif où l’on peut choisir comme arme un katana, un bazooka, un flingue, mais aussi un tractopelle, une batterie de voiture, un pot d’échappement, un distributeur d’eau, une poubelle ou, last but not least, du shampoing ! Bordélique et amusant sans aucun doute. Sur le long terme, le grand danger sera la lassitude et la répétitivité.
 

On poursuit avec Killer Instinct. Reboot inattendu d’une vieille licence de jeux de combat des 1990’s, lui aussi exclusif à la Xbox One, Killer Instinct reprend la mode lancée par Street Fighter IV et retrouve des combats en 2D (avec un style 3D tout de même). Microsoft avait lâché les vrais paddles d’arcade officiels, et autant dire qu’on les a tous bousillés. A défaut de savoir comment jouer comme un pro, on a appuyé sur tous les boutons en même temps, et c’est plutôt fun. Sans être vraiment joli à regarder, en fait. Quoi qu’il en soit, deux impératifs semblent s’imposer : ne jouez pas seul, et ne jouez pas à la manette (comme on a pu le tester, la prise en mains est alors beaucoup moins confortable).

Autre exclusivité Xbox One, mais peut-être un peu plus attendue celle-ci : Forza Motosport 5. De tous les jeux que l’on a pu voir, c’était bien Forza le plus beau : qualités des textures et des arrière-plans, effets de lumière, Forza sera le nouvel étalon des jeux de course à n’en pas douter. La conduite reprend largement les codes de ses prédécesseurs, et grâce à la diversité des réglages offerts, saura satisfaire amateurs comme professionnels. Forza 5 sera donc une valeur sûre. Loin devant Drive Club, son rival sur PS4, si vous voulez mon avis…

Et on terminera ce tour avec Max : The Curse of Brotherhood. Petit jeu téléchargeable qui sortira à la fois sur 360 et One, le soft de Press Play, à la charte graphique plutôt enfantine, se présente comme un jeu plateforme en scrolling horizontal archi-classique. La valeur ajoutée du jeu, c’est ce crayon magique qui permet au héros d’interagir avec le décor ou de se débarrasser des quelques ennemis (dont l’horrible petite grenouille verte qui crache du vomi mortel, ma nouvelle némésis). Tout cela rappelle quand même beaucoup Epic Mickey et son pinceau magique, et du reste Max : The Curse of Brotherhood manque de personnalité pour être véritablement attrayant pour le moment. Il manque aussi d’indices pour guider le (jeune) joueur au fil des niveaux, le jeu s’avérant même trop difficile voire punitif par moments.