Publié le Dimanche 11 août 2013 à 11:00:00 par François Bouttemy

Elle lui vole sa camionette parce qu'il est accroc aux jeux vidéo

Vengeance froide

Comme nous vous le confirmions il y a peu, les MMORPG désormais c'est le mal.

L'histoire se déroule en Chine, pour changer un peu. Zhou fait tourner sa petite entreprise de logistique, sise à Hangzhou.
Mais il est un peu trop fan de MMORPG. De plus en plus. Beaucoup trop.

A tel point que son emploi du temps ressemble désormais à une ferme asiatique de level up, où il serait seul.
Entre deux livraisons, qu'il trouve tout de même le temps de faire... enfin, comme il peut... il se gare devant un Cyber Café pour jouer à son jeu favori.

Ce jour-là, il laisse sa petite camionette devant le Cyber Café... sans même prendre le soin de la fermer à clef. Et lorsqu'il ressort enfin... son véhicule a disparu.
Zhou décide d'appeler immédiatement le Police, ainsi que sa femme afin de tout lui avouer au plus vite. Il faut dire que son épouse, la charmante Xiao Li, est la propriétaire de l'estafette, acquise par ses soins dans un but d'investissement familial.

Après avoir expliqué aux autorités qu'il avait laissé sa camionette ouverte car elle était sans cargaison, et sans grande valeur car un peu vétuste, il se fait ensuite vertement semoncer par sa chère moitié au téléphone, qui lui demande ce qui a bien pu lui passer par la tête pour laisser ainsi le véhicule familial, le fameux "bread van" comme on l'appelle dans l'Empire du Milieu, ouvert en stationnement.

C'est lorsqu'il rentrera enfin chez lui qu'il découvrira avec stupeur que sa femme est passée inopinément dans le quartier du Cyber Café, et voyant que le van était resté ouvert, a décidé de ramener la camionette à la maison pour donner une bonne leçon à son addict de mari.

L'histoire ne dit pas si Zhou a trucidé sa femme avec un mixer ou s'il la crucifié au mur en papier de riz avec une paire de baguettes. Mais la morale est aisée à trouver : ne jamais, oh grand jamais, délaisser son épouse pour un jeu vidéo.

Certes. Il faudrait déjà que vous en trouviez une, d'épouse.