Publié le Samedi 6 octobre 2012 à 11:00:00 par Laurent Benoit

 

L'opération Pokémon mobilise la police espagnole

Madre de dios ! Un Psykokwouak con AK47 !

La police espagnole a gagné l’admiration et le respect des fans de Nintendo à travers le monde. Si si. Comment ça ? En ayant lancé une opération « coup de filet » majeure sur des Pokémon.

« Quoi ?  », vous écriez-vous plein d'étonnement et de rage, « Alors d’accord, c’est bien d’accueillir de nouveaux contributeurs sur le site, mais si c’est pour se taper un toxicomane qui étale ses délires narcissico-conspirationnistes sous crack en plein week-end pour dégueulasser vos colonnes, ça en valait bien la peine... ».

D’abord, ce que je sème de gluant et sale sur le site, ça ne vous regarde pas. Ensuite je suis absolument sérieux, puisque la Police a bel et bien nommé leur opération mains-propres « opération Pokémon », ce qui n’a pas manqué de faire réagir sur le net.

L’opération Pokémon avait en effet pour but de débusquer un important réseau de politiciens corrompus évoluant au premier plan du paysage politique national. Une espèce de purge si vous voulez, mais pour faire propre, mieux valait éviter les références un peu lourdes à l’Holocauste. Alors ils ont choisi Pokémon. Curieux, les fans des petites bestioles se sont penchés sur une explication plausible, et deux théories sont apparues :

La première est que l’opération en question comportait tellement de suspects qu’ils finissaient par arriver à une centaine d’individus, comme le bestiaire du jeu vidéo éponyme à chaque nouvel opus. De manière plus explicite, la raison serait que la corruption politique gangrènerait tellement de personnes qu’il faut « tous les attraper », selon la police espagnole.

Au final, plus de 15 personnes, incluant les maires d’Ourense et Boqueixón ont été arrêté. Et aucun n’a nié les faits. Tous abasourdis par la puissance des pokéball qu’on leur a balancé en pleine tête pour les faires parler. On ne rigole pas avec le crime organisé en Espagne. La Team Rocket n’a qu’à bien se tenir.

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