Publié le Dimanche 19 août 2012 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

Je suis en vacances, lâchez-moi, bordel

Ok. A la base j'avais dit que je mettais l'édito du dimanche en berne durant mes congés. Soit. Mais Madame en a décidé autrement : « C'est la news, ou l'une des news les plus lues sur le site, tous tes lecteurs l'attendent avec impatience, alors tu devrais la continuer ».
Ça, c'était vendredi sur la route des vacances. Bon, aujourd'hui, tandis que je suis les doigts de pieds en éventail, l'ordinateur portable posé sur le ventre et le Ricard à portée de main (mes condéoléance à la famille, soit dit en passant, dans cette tragédie qui nous affecte tous), elle a un tout autre avis à base de « Mais qu'est-ce que tu fous, il est 9h30 du matin, les filles attendent pour aller à la plage ».
Tant pis pour elle. Elle n'avait qu'à pas me convaincre de la nécessité vitale de l'édito pour votre santé mentale, votre bien-être et son importance sur la survie de la planète, de l'espèce humaine, et des chiens de prairie.

Reste que, vous le comprendrez aisément (sinon allez vous faire voir), cet édito aura un léger parfum de soleil, de sable fin et d'eau à 27°C (si, si). Ne vous inquiétez pas, je pense très fort à ceux qui sont rentrés et ont fini leurs congés, voire à ceux qui ne sont pas partis du tout. Je pense très fort à eux en ricanant, cela va de soi.

La Gamescom a donc eu lieu cette année encore et, cette fois-ci, dans l'indifférence générale, voire totale. On attendait l'annonce d'une nouvelle console Sony, ou du moins d'une nouvelle version de sa PS3, une version ultra-plate, qu'à GamAlive on s'apprêtait déjà à surnommer la PS3 anorexique. Et rien. Du côté des éditeurs non plus. Que dalle. Cette Gamescom aura réussi, et c'est un exploit, d'être encore plus inintéressante que l'E3 dernier. Et c'était pourtant difficile à battre.
Un salon chiant comme le monde où rien, mais alors strictement rien n'a réussi à raviver la flamme d'un marché moribond d'un point de vue nouveautés et innovation.
Et ce n'est pas seulement son déroulement, toujours aussi mal placé à la mi-août, pourrissant les vacances de la quasi-totalité de l'Europe, qui va arranger les choses.

Nos envoyés très spéciaux auront pourtant réussi à relever le défi. Bon. Ils sont un peu à la bourre question rédaction de leurs impressions, et notamment en ce qui concerne les news photos que, pourtant, je leur avais demandé expressément de mettre en avant puisqu'elles sont primordiales (ça se règlera à mon retour), mais au moins, cela signifie que vous aurez, la semaine prochaine, quelques belles petites previews des jeux les plus importants de cette fin d'année et de l'année suivante.
Eux en garderont un souvenir ému qu'ils pourront raconter à leurs petits-neveux « tu vois, la Gamescom 2012, la plus chiante de toute la décennie, j'y étais. J'y étais avec des copains. Nous étions 4 dans la même chambre. Quelle fête ça a été ! Tu vois Joachim, si aujourd'hui je peux m'asseoir sur un oeuf sans le casser, c'est grâce à cette expérience inoubliable faite d'amour et d'amitié virile ».

On les envierait presque, hein.

Allez. Je ne vais pas non plus m'étendre pendant des heures et des heures. Il faut que j'aille remettre des glaçons dans le congélo. Et puis je vais aller piquer une tête, aussi. Je dégouline à ne rien faire, là. Ça me rafraîchira. Et je penserai une nouvelle fois à vous. Vous qui suffoquez dans la grisaille portée à 120°C par le soleil d'été enfin arrivé, et qui reprenez le boulot demain. Ha ha ha. Ha ha. Ha.

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