Publié le Dimanche 15 janvier 2012 à 11:00:00 par Cedric Gasperini

 

Le Stop Online Piracy Act (SOPA) ne passera pas en l'état

La lutte contre le piratage, vaste champ de bataille

L'affaire qui secoue le Net du monde entier concerne, actuellement, le SOPA et le PIPA. A noter que ce dernier n'a rien à voir avec la soeur de Kate Middleton sur laquelle les paparazzi du monde entier se sont paluchés pendant des mois, et continuent d'ailleurs de fantasmer, tout ça à cause d'une robe blanche qui, en fait, n'est qu'une faute de mauvais goût puisque porter une robe blanche à un mariage quand on n'est pas la mariée est une grossière erreur de savoir-vivre et d'éducation (et en plus, les taches se voient plus quand on vomit).

Non, le SOPA n'est autre que le le Stop Online Piracy Act, projet de loi qui donne les pleins pouvoirs au gouvernement pour bloquer l'accès à n'importe quel contenu et n'importe quel site Internet dans le monde, sous prétexte qu'il est "offensant" ou qu'il viole la législation, sans passer par une décision de justive.
Le PIPA est le Protect IP Act, dont le texte est proche du SOPA.

La Maison Blanche a apporté un certain contentement, hier, à tous les opposants à ces deux textes. Via différents membres du gouvernement transformés pour le coup en porte-paroles, une réponse concernant ces projets de loi a été publiée et explique que les textes ne pourront pas passer en l'état.

Si le gouvernement réaffirme sa volonté de lutter contre le piratage, venu de l'intérieur ou de l'extérieur du pays, mais aussi réduire les risques d'attaques cybernétiques, il explique refuser toute idée de censure, de mise à mal d'Internet tel qu'il fonctionne actuellement et qu'il est impossible de soutenir toute loi visant à réduire la liberté d'expression, encourager la cybercriminalité ou miner la dynamique d'Internet.

Autrement dit, le SOPA et le PIPA ne seront pas validés en l'état par le président, et des changements, décidés en concertation avec les acteurs du Net, seront nécessaires.

Face à ces belles paroles, les opposants aux textes ne devraient pas désarmer pour autant. 

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