Publié le Mercredi 8 janvier 2014 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Max The Curse of Brotherhood (Xbox 360, Xbox One)

Max peine ?

Le problème avec les petits frères, c’est que ça rentre dans votre chambre, ça met le souk, ça casse vos jouets et ça fait rien qu’à vous embêter d’abord.
Max ne déroge pas à la règle des grands frères : son cadet, Félix, lui pourrit tant et si bien la vie qu’il souhaite ardemment sa disparition. Seulement à force de souhaiter de telles choses, elles finissent par arriver… lisant une incantation bizarre mais qu’il ne prend pas au sérieux, Max ouvre un portail par lequel arrive un monstre géant qui enlève Félix. N’écoutant que son courage, Max saute à travers le portail et s’élance sur les traces de son frère.
Sur son chemin, il rencontre une vieille sorcière qui s’incarne dans un stabilo magique (ne cherchez pas). Elle lui avoue qu’un méchant sorcier veut sacrifier Félix pour obtenir la vie éternelle. Il faut donc agir vite.

Max The Curse of Brotherhood est un jeu de plateforme. Vous courez, sautez, évitez les ennemis… le tout en mettant à rude épreuve (ou presque) vos méninges. Il faut pousser un bloc, sauter sur une liane, faire tomber une pierre… il y a tout un tas de petites choses à faire pour progresser dans les niveaux. Mieux encore, le fameux stabilo magique vous permettra de dessiner des passages, des lianes, faire monter une plateforme… le tout assez facilement malgré le fait qu’il se dirige exclusivement à la manette.
Assez simple au départ, ces créations que vous ne pourrez faire qu’en des lieux bien précis se corsent par la suite : créer une liane, la couper, l’utiliser pour atteindre un autre endroit, donner à une branche un certain angle pour la transformer en trampoline… il va parfois alterner réflexion et dextérité pour réussir à avancer dans le jeu.
Certains passages sont d’autant plus coton qu’ils seront sous la menace d’ennemis tellement pas commodes qu’ils vous abattent grâce à un simple contact.


Pour le reste, c’est un jeu de plateforme dans toute sa splendeur et dans tout son classicisme. Graphiquement, Max The Curse of Brotherhood est plutôt séduisant. Une certaine classe artistique, mêlée à des niveaux bien pensés et ayant chacun leur ambiance. Si certains sont mieux réussis que d’autres, ils sont offrent chacun leur ambiance, des plaines désertiques aux cavernes sombres, à la jungle fouillis en passant par un château plein de dangers et j’en passe et j’en oublie.
Comptez 7 mondes divisés en 2 à 5 niveaux chaque, pour quelques 5 à 6h de jeu au total. Plus si vous tentez de récupérer les différents médaillons et autres caméras à arracher.

Au final, Max The Curse of Brotherhood est plutôt sympathique. On le prend rapidement – et facilement – en mains. Les développeurs ont réussi à proposer un gameplay souple et aisément maîtrisable malgré une certaine complexité dans son application. Plutôt joli, avec une chouette ambiance, un héros charismatique, des niveaux agréables, des puzzles bien pensés et dont certains offrent un véritable challenge, c’est à n’en pas douter un excellent petit jeu, qui devrait vous occuper en ce début d’année plutôt calme. Une réussite, donc, et une excellente surprise.